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Fair-play financier: "injuste" pour le président du PSG

Pour Nasser Al-Khelaïfi, le fair-play financier bloque les nouveaux investisseurs.

Pour Nasser Al-Khelaïfi, le fair-play financier bloque les nouveaux investisseurs. - Kenzo Tribouillard - AFP

Nasser Al-Khelaïfi estime que ce système bloque les nouveaux investisseurs. Il craint que ces derniers aillent ailleurs.

Alors que Manchester United a trouvé un moyen de contourner le fair-play financier, le président du Paris SG Nasser Al-Khelaïfi tape du poing sur la table contre ce système. Il a jugé, ce mardi 2 septembre lors d'un entretien avec l'AFP que le fair-play financier était "injuste" et "bloquait les nouveaux investisseurs".

"Cela protège les grands clubs, ça oblige les petits clubs à rester des petits clubs. Si on empêche les investisseurs de venir dans le foot, ils iront dans la Formule 1 ou ailleurs. Ce n'est pas bon pour le foot", a estimé le dirigeant qatari.

Le PSG n'a pas été bloqué par le fair-play financier

Le mercato, qui a pris fin le 1er septembre, a tout de même été florissant. Trois milliards de dollars, soit 2,25 milliards d'euros ont été dépensés.

"On est prêt à travailler avec ce règlement mais j'espère que l'UEFA va le changer l'année prochaine. Beaucoup de clubs se sont plaints", a précisé Nasser Al-Khelaïfi.

Le président du club de la capitale a toutefois assuré que les sanctions de l'UEFA n'avaient "pas bloqué" le PSG lors du mercato. "Le fair-play financier a été un peu difficile pour nous mais ça ne nous a pas bloqués. Pour Di Maria, j'ai discuté avec le Real Madrid et Florentino Perez mais on n'est pas tombé d'accord sur le prix et on a donc arrêté les discussions", a-t-il expliqué.

Diane Lacaze avec AFP