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Fleur Pellerin a les honneurs de la presse américaine

Le New York Times s'intéresse ce jeudi à la ministre française de l'Economie numérique, Fleur Pellerin

Le New York Times s'intéresse ce jeudi à la ministre française de l'Economie numérique, Fleur Pellerin - -

La ministre déléguée à l'Economie numérique fait l'objet d'un long article du New York Times ce jeudi 17 janvier. Un portrait contrasté, qui insiste sur la position inconfortable qu'elle occupe aujourd'hui.

"Celle qui pousse la France sur la scène numérique". Le titre du long article que consacre ce jeudi le New York Times à la ministre déléguée à l’Economie numérique, Fleur Pellerin, est plutôt flatteur. Mais le journaliste insiste bien sur le rôle d'équilibriste de Fleur Pellerin. La ministre est censée inciter les géants du web à venir investir chez nous, alors qu’elle fait partie d'un gouvernement qui cherche à faire payer ces mêmes géants par tous les moyens.

Le célèbre quotidien américain voit en elle une pièce "centrale" du dispositif de François Hollande, qui vise à "établir une souveraineté numérique". Derrière cette expression se cachent tous les grands conflits actuels entre le gouvernement et les géants américains.

Ses paroles scrutées depuis la Silicon Valley

Il y a notamment la bataille autour de l'optimisation fiscale de Google ou Amazon. Celle autour du financement de la presse en ligne, ou encore le récent affrontement entre Free et Google, lorsque Xavier Niel a décidé de couper pendant quelques jours les pubs sur internet.

"Ses déclarations sont aussi suivies dans la Silicon Valley qu'à Paris", note le New York Times, qui revient aussi largement sur les origines de la ministre. Le quotidien évoque "l'espoir naïf" qui agiterait une partie du monde numérique en France : que Fleur Pellerin transforme le pays "en une version européenne de la Corée du Sud", ce pays ultra-connecté où elle a vu le jour.

Anthony Morel