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Free lance un forfait mobile à 5,99 euros en Italie

Le forfait sans engagement d'Iliad inclut 30 Go d'internet mobile par mois avec une couverture en 4G+ sur le territoire italien, et 2 Go par mois en Europe.

L'opérateur français Iliad (maison-mère de Free) a annoncé son arrivée en Italie, dès ce mardi, avec une offre à 5,99 euros par mois, incluant des SMS et des appels illimités en Europe, et une offre internet de 30 gb ainsi que des appels illimités vers 65 pays du monde.

Le directeur général d'Iliad en Italie, Benedetto Levi, a souligné qu'il était temps de dire "ça suffit" aux pratiques en cours et de proposer une "offre complètement différente". "Préparez-vous à la révolution', a-t-il lancé avant de présenter le forfait, nettement plus avantageux que les offres actuellement proposées dans la péninsule.

Le forfait, qui ne présente pas d'obligation d'engagement, inclut 30gb d'internet par mois avec une couverture en 4G+ sur le territoire national, et 2 gb par mois en Europe.

Benedetto Levi a précisé que l'offre était valable "pour toujours", pour le "premier million de clients". Il a dénoncé les pratiques en cours en Italie, avec des coûts cachés, des surcoûts comme le fait de facturer parfois 1,5 euro l'appel à son répondeur pour écouter ses messages.

"Les gens en ont marre de payer trop et ils ont raison"

Il a rappelé que l'an passé, 120.000 usagers avaient saisi l'autorité de régulation des télécoms, l'Agcom, pour se plaindre des pratiques des opérateurs. Selon Benedetto Levi, ce sont 4 milliards d'euros que les opérateurs ont pris l'an passé dans la poche des consommateurs, "par des petits stratagèmes comme la facture sur 28 jours au lieu de 30".

"Les gens en ont marre de payer trop et ils ont raison", a-t-il martelé, en soulignant qu'Iliad allait faire "les chose de manière complètement différente".

En pleines difficultés en France, avec une chute de ses abonnés au fixe, Iliad arrive en Italie avec la volonté d'y conquérir une part de marché "substantielle", selon Benedetto Levi.

Étonnamment, ce sont les opérateurs italiens eux-mêmes qui ont laissé entrer le loup dans la bergerie, puisque la fusion entre Wind et 3 (Tre) n'a pu être validée par la Commission européenne qu'à la condition qu'ils cèdent une partie de leurs fréquences à un tiers.

Wind Tre, Telecom Italia (Tim) et Vodafone sont actuellement au coude à coude, avec chacun environ 30% du marché mobile, le reste étant aux mains de Poste Mobile (autour de 4%) et d'autres MVNO (opérateurs virtuels).

J.-C.C. avec AFP