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Google a reçu 70.000 demandes de "droit à l'oubli" en un mois

Le moteur de recherche doit maintenant retirer les liens gênants sur simple requête des internautes.

Le moteur de recherche doit maintenant retirer les liens gênants sur simple requête des internautes. - -

Le géant américain a annoncé, ce jeudi 3 juillet, que 70.000 personnes avaient utilisé le formulaire permettant de faire supprimer les liens gênants des résultats des recherches.

Les Européens ont visiblement envie de se faire oublier sur internet. Alors que Google accepte depuis un mois les demandes d'utilisateurs, le géant américain a reçu 70.000 requêtes concernant le "droit à l'oubli" venues du Vieux Continent.

Le 30 mai, Google a en effet appliqué un jugement de la Cour européenne de Justice: un formulaire est mis à disposition des internautes, qui peuvent faire supprimer des données gênantes ou inexactes des résultats du moteur de recherche.

Un premier cas pour un particulier espagnol

Selon la formulation retenue par la Cour européenne, les liens doivent être "inadéquats, pas ou plus pertinents ou excessifs" pour que Google n'ait plus à les répertorier.

Le moteur de recherche aura résisté jusqu'au bout pour éviter d'avoir à supprimer des liens. La première plainte date de 1998, quand un particulier espagnol avait vu son nom associé à un article de journal sur la saisie d'un logement immobilier pour recouvrement de dette.

En France, une charte du "droit à l'oubli numérique" avait été élaborée dès 2010... Sans la participation de Google ni de Facebook, qui sont pourtant les premières sources de pages web gênantes.

J.S avec AFP