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Transports

Google et Uber à couteaux tirés

Google pourrait mettre au point un service de réservation de sa Google Car.

Google pourrait mettre au point un service de réservation de sa Google Car. - Mark Wilson - AFP

Google a démenti les rumeurs annonçant son envie de lancer un service de réservation concurrent d'Uber. Mais au final, c'est ce dernier qui pourrait lorgner sur le pré-carré du géant de l'internet, en développant une voiture autonome.

Google et Uber enchaînent les annonces et démentis. Le géant internet américain travaillerait sur un projet de service de réservation de voitures qui viendrait concurrencer le controversé service de véhicules avec chauffeur. C'est en tout cas ce qu'a affirmé lundi 2 février l'agence Bloomberg News.

Mais si Google a démenti, il laisse planer un certain doute. Il ne nie pas étudier l'idée d'un service de réservation pour ses voitures autonomes. Il pense d'ailleurs laisser Uber s'en occuper. D'autant que la firme de Moutain View a investi plus de 350 millions de dollars dans la société californienne.

Google a, en effet, investi dans Uber par l'intermédiaire de son fonds de capital-risque Google Venture, et a un représentant au conseil d'administration du service, David Drummond.

L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais, sur son blog, Uber annonce un partenariat stratégique avec Carnegie Mellon Université pour créer un centre technologique afin d'y développer une voiture autonome.

Uber affiche une valorisation de 41 milliards de dollars 

Uber est surtout connu pour son application mobile de location de voiture avec chauffeur, pensée comme une alternative aux taxis traditionnels. Elle se sert de la géolocalisation pour mettre l'utilisateur en contact avec un véhicule se trouvant dans les environs, Uber encaissant une commission sur le prix de la course.

Fondée en 2009 en Californie, la société a connu une croissance explosive: elle est désormais présente dans plus de 200 villes et 54 pays, affichait une valorisation de 41 milliards de dollars lors de son dernier tour de table et fait partie des start-ups américaines considérées comme de bonnes candidates à une prochaine introduction en Bourse.

D. L. avec AFP