BFM Business
Services

Google veut nous aider à gérer la prolifération des objets connectés

OnHub permet de gérer son wiFi.

OnHub permet de gérer son wiFi. - Google

Les objets connectés envahissent les maisons. Le géant de l'internet a mis au point un nouvel outil permettant de mieux optimiser leur fonctionnement.

Le géant internet américain a dévoilé mardi un nouveau produit, un routeur promettant de répondre à la prolifération des objets connectés dans les maisons en garantissant que les activités les plus importantes bénéficient du meilleur débit possible. L'appareil, de la forme d'un cylindre et baptisé OnHub, sert à optimiser l'utilisation du réseau wifi domestique. Il fonctionne en combinaison avec une application mobile compatible avec l'iPhone et l'iPad d'Apple, ainsi qu'avec les smartphones et tablettes de nombreuses marques utilisant le système d'exploitation Android de Google.

L'application permet de voir quelle quantité de bande passante chaque objet connecté du foyer utilise, de vérifier l'état du réseau, de récupérer des mots de passe de connexion.

Le créneau à plus forte croissance

"On peut même rendre un appareil prioritaire pour que son activité la plus importante - comme regarder en streaming son programme télévisé favori- profite de la vitesse (de connexion) la plus rapide", souligne le groupe. OnHub est disponible depuis mardi en précommande pour 199,99 dollars aux Etats-Unis sur plusieurs sites de commerce en ligne dont le Google Store, Amazon, et Walmart.com.

Et Google promet son arrivée "dans les prochaines semaines" dans les magasins physiques aux Etats-Unis et au Canada. Les objets connectés sont considérés par les analystes comme le créneau à plus forte croissance actuellement dans le secteur technologique.

Le cabinet de recherche IDC avait estimé en juin qu'ils pourraient représenter un chiffre d'affaires mondial de 1.700 milliards de dollars en 2020, contre 656 milliards l'an dernier. Google est lui-même présent sur ce créneau via le spécialiste de la domotique et des alarmes connectées Nest, qu'il avait racheté l'an dernier pour un peu plus de 3 milliards de dollars.

D. L. avec AFP