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Grève des contrôleurs aériens dans le Sud-Est, sans perturbation

Dans son communiqué, la CGT indique que ses revendications "portent sur des demandes de recrutements de fonctionnaires pour l'ensemble des services".

Dans son communiqué, la CGT indique que ses revendications "portent sur des demandes de recrutements de fonctionnaires pour l'ensemble des services". - Fred Dufour / AFP

Les contrôleurs aériens feront grève les 7 et 8 avril dans le Sud-Est de la France. Ils réclament des effectifs supplémentaires. Le trafic ne devrait pas être perturbé, un service minimum sera mis en place et l'Aviation civile suggère aux compagnies aériennes de contourner la région.

Les contrôleurs aériens du Sud-Est de la France sont appelés à la grève samedi et dimanche pour des questions d'effectifs et de conditions de travail, un mouvement lancé par deux syndicats qui ne conduira à aucune annulation de vols, selon l'Aviation civile.

"Un préavis de grève déposé par l'Usac-CGT et l'Unsa-ICNA perturbera le trafic aérien les 7 et 8 avril. Les personnels demandent des effectifs de fonctionnaires supplémentaires et des meilleures conditions de travail", indique dans un communiqué le syndicat Usac-CGT d'Aix-en-Provence, où est basé le CRNA (Centre en route de la navigation aérienne) Sud-Est.

Pas de perturbations du trafic

Contactée par l'AFP, la DGAC assure cependant qu'"il n'y aura pas d'abattement des programmes de vols pour cette grève, simplement des mesures de contournement de la zone sud-est".

Autrement dit, l'Aviation civile "demande aux compagnies aériennes de modifier" si possible leurs plans de vols pour contourner la région, toutefois "pas interdite puisqu'il y a un service minimum mis en place".

Demandes de recrutements

Dans son communiqué, la CGT indique que ses revendications "portent sur des demandes de recrutements de fonctionnaires pour l'ensemble des services, incluant notamment le centre de contrôle en route d'Aix-en-Provence", car la situation "a dépassé le stade critique".

"Les efforts en termes de rythme et de charge de travail, de gestion d'un trafic constamment en hausse et de prise en compte d'évolutions technologiques majeures visent à faire peser sur toujours moins de personnels la sécurité de tous les passagers et de la population survolée", selon le syndicat.

Il affirme que "les contrôleurs aériens contestent cette marche forcée dont les conséquences sur le niveau de sécurité n'ont jamais été identifiées".

J.-C.C. avec AFP