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Transports

Griveaux: "La question du maintien de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF n'est pas posée"

Benjamin Griveaux a assuré Guillaume Pepy de son soutien.

Benjamin Griveaux a assuré Guillaume Pepy de son soutien. - Ludovic Marin - AFP

Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, a assuré que Guillaume Pepy serait maintenu à la tête de la compagnie malgré le résultat de la consultation interne.

"La question du maintien de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF n'est pas posée" et "il n'est pas question d'offrir la tête de quiconque à personne", a déclaré ce jeudi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

La responsabilité concernant la situation de l'entreprise publique est "collective", a-t-il justifié sur Europe 1, alors qu'après la "vot'action" qu'elle a organisée, l'intersyndicale a estimé que la direction de la SNCF, "totalement discréditée, (devait) en tirer toutes les conséquences".

SUD-Rail en particulier a demandé au patron de la SNCF, Guillaume Pepy, "de présenter sa démission au gouvernement avant la fin de la semaine".

"Pas question d'offrir la tête de quiconque"

"La question du maintien de Guillaume Pepy à la tête de la SNCF n'est pas posée car il serait parfaitement irresponsable de la part des pouvoirs publics de pointer du doigt une personne, c'est le chemin facile, celui de dire 'il y a un responsable, c'est celui-là, on le sort du jeu et tout ira bien'. Ca n'est pas le cas", a tranché Benjamin Griveaux.

La SNCF est "une entreprise publique qui appartient à tous les Français et quand on décide de choses pour tous les Français, ça se fait au Parlement, par la loi", a-t-il ajouté. "Il n'est pas question d'offrir la tête de quiconque à personne et par ailleurs concernant les conditions d'organisation de ce vote, le résultat ne nous a pas surpris".

Lors du compte-rendu du Conseil des ministres mercredi, M. Griveaux avait déjà noté qu"avec un score important, (ce vote) ne dit pas comment il est envisageable de sortir de la crise" qui frappe la SNCF, et il avait mis en avant "un soutien croissant de la population à la réforme ferroviaire".

Y.D. avec AFP