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Energie

Hausse de la consommation d'électricité

Le mois de février "particulièrement frais".

Le mois de février "particulièrement frais". - Sia Kambou - AFP

En février, la consommation d'électricité a progressé de 9%, selon RT, le gestionnaire du réseau haute tension.

La France a eu froid. Le mois de février "particulièrement frais" a entrainé une hausse de 9% de la consommation d'électricité en France par rapport à février 2014, a annoncé ce lundi 16 mars RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension.

"Cette hausse a été couverte notamment par la production thermique d'origine fossile (charbon, fioul, gaz, NDLR) ainsi que par une réduction des exportations d'électricité", a précisé la filiale d'EDF dans son aperçu mensuel sur l'énergie électrique.

Le mois dernier, la filière thermique à combustible fossile a ainsi "pratiquement doublé son niveau (de production) par rapport à février 2014", à 3.666 gigawattheures (GWh), "son plus haut niveau depuis deux ans", selon RTE.

La France a par ailleurs affiché "son solde exportateur le plus bas depuis décembre 2013" et a même été importatrice nette "durant de courtes périodes à cinq reprises durant le mois". Corrigée de cet aléa climatique, "la tendance à la baisse de la consommation se poursuit (...) malgré la reprise de la consommation du secteur de la grande industrie", observe RTE.

Nucléaire en tête

En février, le nucléaire est resté largement en tête des sources de production d'électricité, avec 72,1% de l'ensemble, qui s'est élevé à 52.019 GWh. Le niveau de production de la filière s'est établi à 37.483 GWh, soit plus qu'en février 2014, mais en repli par rapport aux deux derniers mois.

L'électricité d'origine hydraulique a elle représenté 12,3% de la production totale, avec 6.375 GWh, en deçà de son niveau d'il y a un an. Les autres filières d'énergie renouvelable sont aussi en recul par rapport à février 2014, du fait de l'éolien, "qui avait bénéficié d'une production exceptionnelle" il y a un an, rapppelle RTE.

Le photovoltaïque a lui progressé de 40%, grâce à "un ensoleillement favorable pour cette période de l'année". Ces deux sources d'énergie ont constitué 4,3% de la production française totale.

D. L. avec AFP