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Hewlett Packard va encore réduire ses effectifs

Pour surmonter la crise du marché du PC, Hewlett Packard va réduire ses effectifs de  50.000 personnes en deux ans.

Pour surmonter la crise du marché du PC, Hewlett Packard va réduire ses effectifs de 50.000 personnes en deux ans. - -

Frappé par l'effondrement des ventes de PC, le groupe informatique américain a annoncé, jeudi 22 mai, supprimer entre 11.000 et 16.000 emplois de plus. Ce qui devrait porter à 50.000 le nombre de postes supprimés en deux ans.

Hewlett Packard durcit son plan de restructuration. Le groupe informatique américain a annoncé, jeudi 22 mai, qu'il allait tailler une nouvelle fois dans ses effectifs avec 11.000 à 16.000 nouvelles suppressions d'emplois. Ces coupes supplémentaires pourraient porter à un maximum de 50.000 le nombre de postes éliminés dans le cadre de ce processus lancé il y a deux ans.

Pour réduire ses coûts et améliorer ses performances dans le secteur des PC frappé la chute des ventes, le groupe avait annoncé en mai 2012 vouloir réduire ses effectifs de 27.000 postes d'ici fin 2014, un chiffre relevé à 29.000 quelques mois plus tard, puis à 34.000 l'année dernière.

La directrice générale Meg Whitman a précisé lors d'une téléconférence avec des analystes que ces nouvelles coupes toucheraient "presque toutes les divisions et toutes les zones géographiques".

La croissance rentable, priorité de Meg Whitman

Ces nouvelles mesures devraient se traduire par 2 à 3 cents d'économies par action cette année, mais aussi des charges d'environ 500 millions de dollars. Entre début février et fin avril, deuxième trimestre de son exercice décalé, HP a augmenté son bénéfice net de 18% à 1,3 milliard de dollars, selon des résultats publiés parallèlement jeudi.

Le bénéfice par action, qui sert de référence à Wall Street, est ressorti à 88 cents soit exactement la prévision moyenne des analystes. Mais alors que Mme Whitman dit que rétablir une croissance rentable est sa "top priorité", le chiffre d'affaires a encore reculé un peu plus que prévu, de 1% à 27,3 milliards de dollars. Lees analystes soulignent aussi que le redressement dont parle Meg Whitman ne prendra pas forme avant 2016. Ce qui laisse encore 18 mois à traverser.

C.C. avec AFP