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Immatriculations: Volkswagen ne sent pas encore les effets du scandale

Les ventes comptabilisées  en septembre correspondent à des voitures commandées avant l'explosion du scandale Volkswagen.

Les ventes comptabilisées en septembre correspondent à des voitures commandées avant l'explosion du scandale Volkswagen. - Odd Andersen - AFP

Le comité des constructeurs français d'automobiles a publié ce jeudi les chiffres des ventes de voitures neuves en septembre. Celles de VW continuent de progresser, en dépit du scandale. Mais ces chiffres ne sont pas significatifs.

+12,6%. La progression des ventes de véhicules neufs en France du groupe Volkswagen en septembre a de quoi donner envie aux Français Renault et PSA, qui plafonnent respectivement à +4,9 et +4%. Sur le mois de septembre, le groupe pris au cœur d'un vaste scandale de moteurs truqués a continué à écouler ses modèles comme des petits pains, à en croire les chiffres du CCFA, le comité des constructeurs français d'automobiles, publiés ce 1er octobre. Mais ces données ne veulent absolument pas dire que le constructeur est sorti indemne des turbulences.

En réalité, si l'impact de la crise Volkswagen n'est "pas perceptible sur les immatriculations", c'est uniquement parce que "toutes ces voitures ont été commandées" avant le déchaînement de la tempête, a expliqué le porte-parole du comité, François Roudier. Comme elles n'ont été livrées qu'en septembre, c'est bien sur ce mois que les ventes sont comptabilisées.

Globalement, le marché s'est plutôt très bien tenu. Les immatriculations de voitures particulières neuves ont augmenté de 9,1%, et le CCFA a révisé à la hausse, dans une fourchette de 4 à 5%, sa prévision de croissance du marché français pour 2015. Depuis le début de l'année en effet, les immatriculations ont accéléré de +6,3%.

En tout, 164.774 voitures neuves sont sorties de chez le concessionnaire sur le mois qui vient de s'achever. "On reste sur la même tendance que celle observée depuis l'été, une tendance de reprise auprès des entreprises et des particuliers", s'est félicité François Roudier.

Un bémol en ce mois de rentrée toutefois: les fabricants français d'automobiles ont moins profité que leurs concurrents étrangers du dynamisme du secteur. Leur progression n'a pas dépassé les 5%, quand les marques étrangères ont enregistré un rebond trois fois supérieur, de +15,2%.

N.G. avec agences