-
BfmbusinessBfmbusiness
Merci à tous de nous avoir suivi pour ce Live. Bonne soirée.
-
BfmbusinessBfmbusiness
Bertrand Piccard (Solar Impulse): "Nous avons besoin de courage pour nous transformer"
"Il faut changer le paradigme et pas comme le font les politiques, se gargariser avec le mot innovation. L’innovation ne doit pas être poussée à coup de subvention, mais se tirer vers le haut".
"Il faut avoir un esprit de pionnier. Imaginez que l’on prenne le temps de battre en brèche nos certitudes. Il faut se détacher de ce que l’on croit connaître pour aller vers un futur qui peut être différent de ce que l’on connaît. Nous avons besoin de courage pour nous transformer".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Benjamin Griveaux (Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances): "Don’t stop me now! C'est ce qu'il faut se dire chaque matin en se réveillant"
"Érasme incarne une forme de folie qui doit nous inspirer. Ceux qui ont entrepris ont un grain de folie, mais ont souvent entendu que leur ambition était une folie. Que ça n’a jamais été fait avant".
"Au départ, nous étions quelques uns et nous avons décidé de nous mettre en marche. Nous avons eu une vision, un rêve, à savoir que la vie des Français était empêchée, qu’il y avait une impossibilité d’accomplir les rêves. Pour nous, il faut y croire, avoir une offre nouvelle et une méthode nouvelle".
"Une transformation réussie doit être un art d’exécution. La méthode c’est de transformer le réel. Comme le chantait Freddie Mercury, "Don’t stop me now". C'est ce qu'il faut se dire chaque matin en se réveillant".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Jean-Paul Agon (PDG de L’Oréal): "Savoir se transformer est aussi important que la croissance du chiffre d’affaires"
"Le digital transforme tout. Le commerce, le média, la consommation, mais aussi les citoyens qui ont de nouvelles attentes de la société ou de l’entreprise. Les salariés aussi attendent beaucoup de ces transformations".
"En 2010, on a senti venir le tsunami digital. On ne savait pas ce que ça allait changer. C’était comme au moyen-âge, quant on sonnait le tocsin. Il annonce quelque chose, mais quoi ? Mais c’est ce qui nous a permis de devenir une société digitale du cosmétique. On a décidé que tous nos produits devaient être compatibles avec l’environnement. C’est aussi important que la croissance du chiffre d’affaires".
"Ça fait 40 ans que je suis chez L’Oréal, mais ces 4 dernières années sont les plus intenses".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Mounir Mahjoubi (secrétaire d’État au numérique): "Il faut surtout tenir compte de ceux qui ne comprennent pas ce que le numérique peut apporter"
"Ce qui m’a transformé et animé tout au long de la vie. Je ne crois pas en la prédestination ni au hasard. Je crois aux rencontres qui permettent d’accueillir les évènements et la diversité. Je dis à ceux qui m’entourent de venir comme ils sont, mais de repartir transformés par ceux qu’ils rencontrent".
"J’ai travaillé au centre d’appel de Club Internet et nous n’étions pas heureux. Ça m’a donné envie de m’engager comme délégué syndical. J’ai fait des grèves et des négociations pour transformer l’entreprise. On ne sait jamais ce que l’on va devenir. Aujourd’hui, je suis au gouvernement et je suis chargé de transformer le monde".
"Il ne s’agit pas seulement de créer de la valeur et de se développer. Il faut surtout tenir compte de ceux qui ne comprennent pas ce que le numérique peut apporter. Il ne faut pas seulement penser à ceux qui comprennent, mais surtout à ceux qui ne comprennent pas. C’est l’inclusion numérique qui doit nous guider pour nous ouvrir au pus grand nombre".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Cédric Villani (Mathématicien, Professeur de l'Université de Lyon, Directeur de l'Institut Henri Poincaré): "Il faut être prêt pour le changement"
"On se transforme tous en fonction de qui on rencontre, de ce vers quoi on évolue et en fonction du hasard. J’étais un écolier timide et studieux. Je n’aimais que les cours, lire des livres scientifiques et l’informatique que l’on apprenait sur disquette ou sur des cassettes. Je suis devenu étudiant, puis thésard. Je suis entré à l’École normale comme un nerd, j’en suis sorti en costume trois-pièces. On ne sait jamais comment on va se transformer". "On ne sait pas non plus quand l’étincelle va jaillir pour nous illuminer sur un problème qui nous taraude".
"Quand on m’a dit un jour que l’intelligence artificielle allait changer le monde, j’en ai douté. Depuis, j’ai changé. J’ai obtenu la médaille Field, je dirige un institut de mathématique, mais dans mon bureau, j’ai toujours une photo de Catherine Ribeiro, la chanteuse révolutionnaire".
"Je veux changer le monde à ma façon. La politique s’est transformée avec l’Europe et je suis devenu député. L’intelligence artificielle est entrée dans tous les domaines, l’économie, l’éducation, la défense. Et le Gouvernement m’a demandé de faire un rapport sur l’IA".
"La société a besoin des algorithmes pour prendre de nouvelles orientations, mais c’est un choix qui nous est offert. Dans quelques années, la société aura changé et j’aurai été transformé. Il faut être prêt pour le changement".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Michel-Édouard Leclerc (PDG de E.Leclerc): "Aujourd'hui, ce n’est plus la demande qui fait l’offre, nous sommes entrés dans l’ère du partage"
"Je suis né à Landerneau, une petite ville de France. Le premier magasin de mes parents tenait dans une cuisine et ils livraient les clients, bien avant Amazon, dans une camionnette".
"Aujourd’hui, l’ancien épicier de province est devenu un concurrent d’Amazon et de CDiscount. Je veux faire de Leclerc un magasin multicanal. Le digital nous a focalisé sur le mobile, la logistique et les moyens de paiement pour ne dépendre de personne". "Notre métier s’est transformé. Ce n’est plus la demande qui fait l’offre. Nous sommes dans l’ère du partage et du collaboratif".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Octave Klaba (fondateur & CEO d'OVH): "Mon ambition est de créer un comité exécutif collaboratif"
"Avant nos dirigeants étaient des survivants qui ont traversé les guerres et les maladies. Ils étaient forts. Aujourd’hui, le monde est ouvert à tous". Octave Klaba se décrit comme "un faible" qui dans le passé, n'aurait pu faire ce qu'il a accompli. "L’Internet m’a permis de créer une entreprise comme je l’entendais. Je ne suis pas le seul à l'avoir fait. Partout dans le monde, Google en tête, des entreprises ont été créées par des personnes comme moi. Elles ont un mode de fonctionnement collaboratif basé sur la richesse de tous les collaborateurs, pas seulement celle d’un chef".
"Ce sont des entreprises libérées. Désormais, mon ambition est de créer un comité exécutif collaboratif".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Ming-Po Cai (Président Directeur Général, Cathay Capital): "Le temps a changé d'échelle"
Ming-Po Cai dirige un fonds actif en France, en Chine et aux États-Unis. Pour lui, les entrepreneurs français sont comme les sportifs de haut niveau. "Avant, ils réfléchissaient avant de faire un saut et n'y arrivaient pas. Aujourd’hui ils se dépassent et réussissent". Pour cet entrepreneur, les technologies ont transformé le monde en changeant l'échelle du temps. "Le temps symbolise la transformation. Ce n'est pas une technologie, c'est un mode de vie".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Nathanaël Karmitz (MK2) : "Il y a toujours quelqu'un qui annonce la mort du cinéma"
"MK2 s'est créé pour une autre idée du cinéma, une autre idée de la culture, une autre idée de la ville. Mais aussi contre les pouvoirs publics, contre les banques et contre le métier", a rappelé Nathanaël Karmitz en introduction de son intervention.
"Avec la révolution digitale on a fait beaucoup d'erreurs. De la plateforme de VOD au poker en ligne. On s'est planté à chaque fois qu'on a quitté notre coeur de métier. Ce qui a marché c'est de rester nous-mêmes."
-
BfmbusinessBfmbusiness
Maurice Lévy (Publicis) : "Voici mes trois conseils pour réussir une aventure entrepreneuriale"
Maurice Lévy, le président du conseil de surveillance de Publicis Group a profité de son temps de parole pour délivrer trois conseils aux entrepreneurs qui veulent que leur entreprise réussisse. "Il faut de l'audace. Il faut savoir se remettre en question. Et savoir garder sa dimension humaine."
"Il faut de la modestie et savoir reconnaître les échecs. Sans reporter la faute sur les autres. Il faut savoir dire: en quoi me suis-je trompé ? Qu'ai-je mal fait ?" a-t-il précisé.
-
BfmbusinessBfmbusiness
Jean-Marc Chery (STMicroelectronics) : "La voiture ne doit pas devenir un smartphone"
"Aujourd'hui, 80% des innovations sont rendues possibles grâce à l'industrie des semi-conducteurs. Ils représentent 30% du coût d'un véhicule neuf et représenteront 50% de sa valeur à l'horizon 2030" a indiqué Jean-Marc Chery.
"STMicroelectronics implante quotidiennement 40 à 50 composants électroniques dans les véhicules. Parfois un millier dans les véhicules les plus avancés technologiquement", a souligné le directeur général de l'entreprise implantée dans les Bouches-du-Rhône, qui espère toutefois que l'électronique "ne détruise pas la passion de la conduite".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Margrethe Vestager (commissaire européenne) : "L’innovation n’est pas seulement une bonne idée. C’est une chance de changer le monde"
L'intervention de Margrethe Vestager était attendue. D'abord dans un Français parfait, puis en anglais, la commissaire européenne en charge de la concurrence a rappelé que sa mission n'est pas d'attaquer les géants de l'internet parce qu'ils sont puissants.
Selon elle, Google empêche les autres entreprises d'innover. Quant à Amazon, elle rappelle qu'il s'agit d'un dossier d'équité fiscale. "Nous voulons changer ces méthodes et pour cela, il faut des règles équitables et claires pour l’innovation". Elle ajoute que "ce que nous attendons aussi des technologies pour notre société c’est de ne pas limiter nos libertés et de respecter les données personnelles".
-
BfmbusinessBfmbusiness
« Si nous ne sommes pas une startup, nous nous sommes souvent ré-inventés ! » @Cheydema présidente @SchneiderElecFR pic.twitter.com/0rL9vDSEN9
— Bpifrance (@Bpifrance) October 12, 2017 -
BfmbusinessBfmbusiness
Christel Heydemann (présidente de Schneider Electric France) : "Les technologies existent pour réduire la consommation énergétique"
Chez Schneider Electric, "nous travaillons sur deux évolutions majeures pour les prochaines années: la transition énergétique et la transformation numérique", a détaillé Christel Heydemann.
Selon la dirigeante, les deux thèmes sont extrêmement liés car "le numérique sert la réduction des consommations" énergétiques. Encore faut-il "que chacun en prenne conscience et agisse".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Isabelle Giordano (directrice générale d'Unifrance) : "Les gens sont en manque de repères et ont besoin de culture"
La journaliste Isabelle Giordano, désormais directrice générale d'Unifrance, a constaté que "la transformation numérique est en marche sur tous les continents". Or, selon elle, "les gens sont en manque de repères et ont besoin de culture" pour en retrouver.
"Je me bats pour la culture parce que j'aime ça. J'aimerais que dans le monde entier on puisse avoir le réflexe de la culture française, porteuse des valeurs des Lumières" a souligné l'ex-journaliste qui "parcourt le monde entier" afin de faire la promotion des films français.
-
BfmbusinessBfmbusiness
Philippe Journo (PDG et fondateur de la Compagnie de Phalsbourg) : "Les entrepreneurs français sont à nouveau reconnus sur la scène internationale"
"On est passé de changer les entrées de villes à construire la France de demain" s'enthousiasme Philippe Journo, le PDG et fondateur de la Compagnie de Phalsbourg en présentant sa société.
L'entreprise, lauréate du concours "Réinventer Paris" lancé par la ville de Paris, va notamment réaménager dans les prochaines années la porte Maillot. "Elle ne va bientôt plus ressembler à ce qu'elle est aujourd'hui" promet-il.
Depuis l'élection d'Emmanuel Macron comme chef de l'État, ce chef d'entreprise observe que les entrepreneurs français "ont la chance d'être reconnus à l'étranger comme des gens qui apportent quelque chose". Il encourage donc les jeunes créateurs d'entreprise à "oser s'aventurer" sur la scène internationale.
-
BfmbusinessBfmbusiness
Benoît Potier (Air Liquide) : "La conscience écologique fait partie intégrante de la croissance économique".
Acteur de l'industrie et de la santé, Air Liquide produit "les éléments essentiels à l'origine de la vie, de la matière et de l'énergie comme l'azote, l'hydrogène ou l'oxygène" indique Benoît Potier.
Pour le PDG de l'entreprise, "la conscience écologique fait partie intégrante de la croissance économique car le citoyen a envie de construire son environnement".
Benoît Potier voit en l'hydrogène "le barrage du 21e siècle". "Air Liquide est associé à 27 autres grandes entreprises au sein du Conseil mondial de l'hydrogène. Une structure créée pour promouvoir cette énergie dans le futur".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Jean-Louis Étienne (médecin et explorateur) : "Malgré les satellites, on a besoin de l'Homme"
L'explorateur Jean-Louis Étienne évoque son nouveau projet: l'exploration de l'Antarctique. "Situé au pôle sud, l'Antarctique est à la croisée de l'océan Indien, de l'océan Pacifique et de l'Atlantique. Pourquoi y aller ? Car toutes les publications scientifiques se terminent par cette phrase "on a besoin de mesures in situ". Malgré les satellites, on a besoin de l'Homme".
S'adressant plus spécifiquement aux innovateurs présents dans la salle, Jean-Louis Étienne les invite à "explorer les outils de votre temps pour être les acteurs du monde de demain".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Rajendra Pachauri (ex-directeur du Giec) : "Qu'allons-nous laisser aux générations futures?"
Rajendra Pachauri, ex-directeur du Giec (organisme co-titulaire du prix Nobel de la paix en 2007 avec Al-Gore) a interpellé les entrepreneurs sur le réchauffement climatique et la préservation des ressources naturelles. "Vous recherchez la croissance, mais que faites-vous pour la planète ou en faveur de la protection de l'environnement? Nous devons penser à ce que nous allons laisser à nos enfants, aux prochaines générations".
"Si nous ne faisons rien avant la fin du siècle (pour limiter le réchauffement climatique, ndlr) la température s'élèvera de 4,8°C en moyenne. Le niveau de la mer augmentera de 19 centimètres, condamnant ainsi de petits états comme le Bangladesh", a-t-il expliqué.
Ironisant sur les décisions prises par Donald Trump (retrait de l'accord obtenu lors de la COP21, abrogation du plan climat de Barack Obama), Rajendra Pachauri a indiqué que "peut-être la Trump Tower bénéficiera d'une piscine à son rez-de-chaussée" si rien n'est fait pour lutter contre le réchauffement climatique.
-
BfmbusinessBfmbusiness
Niklas Zennström (cofondateur de Skype): "Les start-up et leurs actionnaires doivent raisonner sur le long terme"
"Je suis convaincu que l'Europe produira parmi les plus importantes sociétés de technologies des dix prochaines années. Il faut convaincre les institutions et les fonds de pensions d'investir plus de la technologie. Il faut aussi penser long terme".
"Nous avons eu beaucoup d'introduction en bourse en Europe, plus que dans tout autre région du monde. Il faut convaincre les investisseurs d'être patients et de laisser croître les start-up qu'ils ont aidé à financer".
"Spotify (société suédoise, leader mondial du streaming musical, NDLR) est un bon exemple. Cette société a reçu beaucoup d'offres de rachat mais a toujours voulu rester une société indépendante".
-
BfmbusinessBfmbusiness
André Choulika (Cellectis): "Le 21ème siècle sera celui de la transformation du vivant"
"On fait de l'édition de gênes, c'est une thématique, on change les cellules" explique André Choulika, PDG de Cellectis, société française de biotechnologie. "On peut changer le vivant pour fabriquer de nouvelles espèces, de nouvelles productions agricoles, meilleures pour la santé. La transformation du vivant va transformer les vies de tout un chacun sur le 21ème siècle. Cultivez-vous sur ce sujet car cela va être un changement dans votre vie" a martelé André Choulika.
-
BfmbusinessBfmbusiness
Thierry Pilenko (TechnipFMC): "Nous avons construit le plus grand bâtiment flottant jamais produit"
"Je vais vous parler du projet Prélude développé avec quelques ingénieurs. Ils ont pensé que pour certains champs de gaz loin des côtes, plutôt que de ramener le champs à terre avec les conséquences sur l'environnement, il fallait emmener les usines en mer. Comment faire pour mettre sur un objet flottant, l'équivalent d'une usine de plusieurs hectares. Il a fallu créer le plus gros objet flottant jamais imaginer par l'Homme."
"Ce projet a mobilisé 650 ingénieurs pour la conception puis il a fallu l'assembler en Corée avec 5.000 personnes pendant 4 ans. 600.000 tonnes (60 fois plus que la Tour Eiffel), 488 mètres de long (c'est Airbus A380 les uns derrières les autres). Ça c'est repousser les limites! il est actuellement au large de l'Australie et il produira du gaz dès l'année prochaine."
"Ce qui a fait la différence c'est la passion des hommes et des femmes qui ont fait ce projet."
-
BfmbusinessBfmbusiness
Anne-Laure Morel (Torskal): "J'ai déclaré la guerre au cancer il y a deux ans"
"Torskal est né de cette volonté à transformer la recherche en un produit qui sera mis sur le marché. Nous voulons créer de nouvelles molécules plus respectueuses de l'environnement et du corps des patients. Car la chimio-thérapie tue les cellules cancéreuses et les cellules saines."
-
BfmbusinessBfmbusiness
Fabrice Grinda (investisseur, FJ Labs): "Nous avons la chance de vivre dans la période la plus prospère de l'Histoire"
"Nous avons une qualité de vie qui ferait rêver n'importe quel empereur d'il y a 200 ans. Et c'est la technologie qui explique tout ce progrès. La technologie a une force déflationniste qui rend les choses plus accessibles."
"Tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes bien sûr: la mobilité sociale stagne par exemple ou encore nous traitons les animaux dans les élevages de manière inhumaine."
"Nous manquons la capacité à imaginer les emplois de demains mais ils seront bien là. Il faut aider les gens qui ont perdu leur emploi pour les former aux métiers de demain."
"Avec la voiture autonome il y aura des effets de second ordre: le coût marginal de l'utilisation de la voiture va fortement baisser car ces voitures tourneront en permanence. Résultat: la livraison va devenir de moins en moins coûteuse. On pourra imaginer se faire livrer un simple café et les cuisines des restaurants pourront devenir très grandes du fait des commandes."
-
BfmbusinessBfmbusiness
Jacques Aschenbroich (Valeo): "L'équation économique du véhicule électrique n'existe pas à ce stade"
"Le métier de l'automobile est régulé par des normes d'État. Mais un autre niveau de régulateur est apparu: ce sont les villes."
"Il y a trois révolution aujourd'hui: la voiture électrique, la voiture autonome et la mobilité digitale."
"La voiture électrique semble s'imposer mais l'équation économique n'existe pas aujourd'hui car elle reste encore trop chère."
"L'Europe n'est plus le centre du monde où les technologies automobiles se développent: il y a désormais la Chine et les États-Unis avec les Gafa qui arrivent dans l'automobile."
-
BfmbusinessBfmbusiness
Jean-Louis Billon (Campagne hôtelière Lagune): "Il y a plus d'abonnés à la téléphonie mobile en Côte d'Ivoire que d'habitants."
"L'Afrique est en plein mutation: nous avons 25 millions d'habitants en Côte d'Ivoire et 30 millions d'abonnés à la téléphonie mobile. Or on nous disait au début que ça n'intéresserait que 50.000 personnes."
"Vous avez aujourd'hui en Afrique des cadres de haut vol et tout est à faire sur ce continent. L'Afrique connaît une croissance annuelle de 5% mais le revenu moyen par tête est à 1.000 dollars. Il faut plus de croissance pour transformer le continent et répondre aux attentes de notre jeunesse."
"Il y a aujourd'hui 100.000 emplois en France qui dépendent de l'Afrique, ce sera 1,2 million dans quelques années."
-
BfmbusinessBfmbusiness
Wilfried Verstraete (Euler Hermes): "Il y a 20 ans, chez France Télécom, on s'interrogeait sur le fait d'augmenter le nombre de cabines téléphoniques"
"Aujourd'hui il faut avoir le courage de transformer une société qui a sa propre culture bâtie depuis des dizaines d'années. Nous sommes en plein dans le Big Data, la blockchain, le machine learning etc. Pour les gens c'est un vrai choc et un vrai questionnement sur leur place dans le futur. Mais si nous voulons rester pertinents à l'avenir, nous n'avons pas le choix et expliquer aux gens pourquoi il est nécessaire de se transformer."
"Le courage c'est de prendre des décisions difficiles. Nous passons d'une culture de possession à une culture d'usage. L'ADN de notre entreprise c'est notre base de données risques avec des informations financières sur 40-50 millions d'entreprises dans le monde. Mais cela va changer. Nous allons passer d'un mode discrétion et de secret vers un mode ouvert de collaboration."
-
BfmbusinessBfmbusiness
Thomas Buberl (Axa): "Que faire pour les 80% des gens qui ne voient l'assurance qu'à travers les factures?"
"J'étais l'outsider d'Henri de Castries. Je suis allemand, je suis jeune et j'ai mes études dans plein de pays européens. Je suis trop âgé pour être un digital native mais je peux créer la passerelle entre l'ancienne génération et le futur. L'assurance n'est pas un métier âgé et bureaucratique. Elle est au coeur de la société civile. Nous sommes là pour stabiliser la société, on aide dans les pays émergents à faire sortir les gens de la pauvreté. Pourtant, l'assurance est mal vue dans la société. On vit dans un grand paradoxe: l'assurance est vue comme une institution de paiement car "seulement" 20% des clients ont des sinistres. Mais les 80% autres ne voient que les factures. Que faire pour ces gens-là? Les disruptions qu'on voit vont nous pousser dans cette direction en nous focalisant sur le client."
"Cela veut dire qu'il faut augmenter notre gamme de produits et notre fréquence de contacts avec le client."
"Une transformation est toujours compliquée dans une entreprise et un environnement qui marchent bien. Mais la transformation n'est pas négative, il faut créer un rêve collectif et s'inspirer de l'extérieur."
-
BfmbusinessBfmbusiness
Catherine Barba (Peps Lab): "J'ai vu peu de dirigeants qui étaient acteurs de la transformation"
"Je me suis adressé à énormément de commerçants en leur disant: "un monde se meurt, un autre est en train d'émerger." Face à moi, les commerçants étaient intéressés mais ne se sentaient pas concernés. Je suis partie aux Etats-Unis avec ma famille pour mettre en acte mes paroles. Lorsqu'on est loin de ses bases, il y a une urgence à absorber et on renoue avec la curiosité. Et j'ai vu qu'il y a peu de dirigeants qui sont les hommes de la transformation. L'intelligence, ce n'est pas le savoir, par exemple je sais que la cigarette me tue mais je continue à fumer. Or, il faut prendre conscience des choses pour les appliquer."
"Il faut aujourd'hui proposer des expériences aux consommateurs, pas seulement leur vendre des voitures ou des billets de train."
"J'ai vu la fragilité des grosses organisations monolithiques. Comment j'arrive dans mon entreprise à faire porter la dynamique de transformation par les salariés. Il faut passer de la baleine au banc de poisson."
"Vu des Etats-Unis, les entreprises françaises ont une chance extraordinaire. Là-bas, on est encore dans le modèle fordiste, encore plus qu'en France! On a un atout face à l'Amérique de Trump!"
-
BfmbusinessBfmbusiness
Corinne de Bilbao (GE France): "L'innovation permanente et la capacité à libérer les énergies sont les clés"
General Electric a procédé à une profonde transformation durant ces dernières années. "L'impression 3D va transformer le monde industriel et constitue une innovation fondamentale" a expliqué Corinne de Bilbao, PDG de la filiale française de General Electric, qui emploie 16.000 personnes dans l'Hexagone. "Il faut redonner aux organisations la capacité à libérer les énergies" a-t-elle ajouté. Enfin, "il faut pouvoir donner du sens à l'activité industrielle et économique" argumente Corinne de Bilbao.
-
BfmbusinessBfmbusiness
Yan Hascoet (Chauffeur Privé): "L'ubérisation, c'est l'optimisation de modèles économiques existants"
"Le secteur des taxis avait un potentiel très important d'optimisation, ce qui explique qu'il a subi une transformation rapide que ce soit pour la réservation que pour l'attribution des courses" a argumenté Yan Hascoet, PDG et fondateur de Chauffeur Privé, société de VTC qui fait travailler 18.000 chauffeurs et compte 1,5 million de clients sur Paris, Lyon et la Côte d'Azur
-
BfmbusinessBfmbusiness
Denis Philipon (Voyage Privé) : "La transformation passe par la cohabitation entre les communautés"
"On a besoin de transformer notre société et notre économie en enclenchant des transformations sociétales. Nous avons un projet de campus près d'Aix-en-Provence pour faire cohabiter les gens de l'entreprise, les incubés et les initiatives de notre fondation tournées vers les jeunes des quartiers. Il faut que les communautés cohabitent" a expliqué Denis Philipon, le fondateur et PDG de Voyage Privé.
-
BfmbusinessBfmbusiness
Alain Weill (Altice Media): "Il faut savoir croire en des idées auxquelles personne ne croit"
Pour Alain Weill, le directeur général d'Altice Media, "La transformation c'est aussi la disruption et la disruption passe aussi par la croyance en des idées auxquelles personne ne croit. Il faut avoir des convictions fortes car parfois ces idées ne sont pas toujours les bonnes, il faut donc savoir faire le tri et garder celles qui provoqueront la rupture".
-
BfmbusinessBfmbusiness
Christel Bories (Eramet): "Il n'est pas trop tard pour prendre la vague qui arrive"
"On a toutes les chances de pouvoir monter sur la vague de l'innovation et de la transformation même dans l'industrie lourde. La transition énergétique, la fabrication additive sont autant d'opportunités qui s'offrent à nous" a expliqué Christel Bories, qui dirige l'entreprise minière Eramet.
-
BfmbusinessBfmbusiness
Xavier Niel: "Un jeune sur deux de 18 à 25 ans veut créer une entreprise"
Xavier Niel a inauguré la session plénière. Selon le fondateur de Free, "un jeune sur deux de 18 à 25 ans a la volonté de créer une entreprise. C'est hallucinant". Xavier Niel a présenté Station F, l'incubateur de start-up qu'il a financé, inauguré à Paris, fin juin 2017. "Cet incubateur a vocation à montrer au monde que l'innovation se crée aussi ici à Paris, en Europe" a-t-il ajouté.
Laissez votre commentaire
Vos commentaires, questions et remarques sont bienvenues. N’hésitez pas à nous laisser un message, nous essaierons d’y répondre dans le live.