BFM Business
Culture loisirs

Jacques-Antoine Granjon (vente-privée): "la fiscalité des entreprises est une catastrophe"

Jacques-Antoine Grangeon, le créateur de vente-privée.com, était l'invité de BFM Business, ce vendredi 25 octobre.

Jacques-Antoine Grangeon, le créateur de vente-privée.com, était l'invité de BFM Business, ce vendredi 25 octobre. - -

Le créateur du site de ventes en ligne était l'invité de BFM Business, ce vendredi 25 octobre. Il est revenu sur le modèle économique de vente-privée, mais aussi sur la fiscalité pesant sur les entreprises.

Après le lancement médiatique d’une rubrique consacrée aux produits du terroir sur vente-privée.com, Jacques-Antoine Granjon, son créateur, est revenu sur le modèle économique du site.

Invité de BFM Business, vendredi 25 octobre, l’entrepreneur a notamment déclaré espérer atteindre "un peu plus d’1,5 milliard d’euros" de chiffre d’affaires en 2013, et ramener la part de la France dans ce dernier à 50%.

Il est également revenu sur la culture, qui occupe une place importante sur vente-privée, en particulier via la musique. "La musique est un plaisir, mais c’est aussi utile car on promeut les artistes –on a fait un disque d’or avec Patricia Kaas- on vend des places de concert lorsque les producteurs n’arrivent pas à les remplir, on met en avant des jeunes artistes, etc.", a-t-il assuré.

Mais, selon lui, "ce n’est pas un business rentable, c’est notre communication. Vendre des produits culturels à bas prix avec une mise en scène très chère ne peut pas être rentable. Cela peut être rentable pour l’artiste, pour le producteur, mais pas pour vente-privée. Nous ne faisons pas de publicité sur vente-privée, c’est notre modèle, je ne pense pas que ce soit utile dans notre modèle basé exclusivement sur l’offre."

"La fiscalité est une catastrophe"

Interrogé ensuite sur la fiscalité pesant sur les entreprises, le dirigeant, plutôt discret sur la question, a répondu: "je suis né en France, j’habite en France, j’ai profité des infrastructures de la France. Bien sûr que je trouve que c’est une catastrophe, mais est-ce que j’ai besoin d’aller le crier sur tous les toits ?"

Il a ensuite osé la formule: "Je pense que, quand l’équipe de basket gagne la coupe d’Europe, si on avait mis 10 ou 15 kilos de plus sur chaque joueur, peut-être qu’elle l’aurait gagné aussi, mais cela aurait été plus dur. Je pense qu' on met 10 à 15 kilos de plus sur les entreprises en permanence."

Y. D.