BFM Business
Culture loisirs

Jeux vidéo: à l'E3, les pépites françaises concurrencent Zynga

Criminal Case, produit par une petite start-up française, est le deuxième jeu le plus populaire sur Facebook.

Criminal Case, produit par une petite start-up française, est le deuxième jeu le plus populaire sur Facebook. - -

Au salon E3 du jeu vidéo, à Los Angeles, les petits noms français s’imposent dans le secteur des social games. A tel point qu’une start-up de 30 employés fait désormais une sérieuse concurrence au géant Zynga.

C'est le rendez-vous annuel des fans de jeux vidéo. L'E3 ouvre ses portes ce lundi 10 juin à Los Angeles. La bataille, cette année, opposera la Playstation 4 contre la Xbox One, c’est-à-dire Sony versus Microsoft.

Mais à côté des géants, on trouve aussi des petites pépites. La France, notamment, s'est faite une spécialité des "social games", les jeux qu'on trouve sur les réseaux sociaux. La start-up Pretty Simple, en particulier, connaît en ce moment un incroyable succès.

Huit millions d'utilisateurs par jour

Un meurtre sanglant, des indices qu'il faut dénicher en cliquant dans le décor, et dans le rôle de l'inspecteur, vous, armé de votre souris. Le jeu s'appelle Criminal Case et sur Facebook, il s'agit du carton du moment. Numéro 2 des jeux de la plateforme, huit millions d'utilisateurs par jour, en quelques mois, il est passé devant tous les blockbusters du géant américain Zynga avec des moyens pas tout à fait comparables.

Derrière Criminal Case, il y a une start-up française, Pretty Simple, qui emploie une trentaine de personnes dans le 20ème arrondissement de Paris. "Ils sont "pixel perfect", résume un connaisseur du secteur. En clair, ils font attention aux moindres détails, jusqu'à un modèle économique dosé à la perfection.

Le nombre d'actions du joueur chaque jour est limité, sauf s'il accepte de payer quelques euros. C'est la viralité inhérente à Facebook qui rend possible l'émergence au top de ce genre de pépites. Aujourd'hui, le jeu génère plusieurs millions d'euros par mois, pour un coût de production dérisoire par rapport aux jeux sur console, parfois dignes de blockbusters hollywoodiens.

A LIRE AUSSI:

>> Jeux vidéo: Zynga va réduire ses effectifs

>> Jeux vidéo: un E3 plein de nouveautés

Anthony Morel