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JP Morgan victime de cyberattaques russes?

JP Morgan ne serait pas la seule banque touchée, selon les médias américains.

JP Morgan ne serait pas la seule banque touchée, selon les médias américains. - Andrew Burton - Getty images - AFP

Le FBI a indiqué, mercredi 27 août, qu'il enquêtait sur des informations révélées par Bloomberg comme quoi la banque américaine a été victime de hackers russes. Un grand nombre de données bancaires pourraient avoir été volées.

JP Morgan a-t-elle été la victime de hackers russes? Mercredi 27 août, le FBI a indiqué qu'il avait décidé d'enquêter sur des informations révélées quelques heures auparavant par l'agence de presse financière Bloomberg.

Cette dernière indiquait que, mi-août, JP Morgan et une autre banque américaine dont le nom n'a pas été divulgué ont fait les frais de cyberattaques russes.

"Nous travaillons avec le Secret Service pour déterminer l'étendue des cyberattaques qui auraient été menées contre des institutions financières américaines", a déclaré dans un communiqué Joshua Campbell, porte-parole du FBI. Il n'a pas donné davantage de précisions, ni même dit quelles entreprises étaient concernées.

Selon le New York Times qui dit s'appuyer sur plusieurs sources, des pirates informatiques ont infiltré ce mois-ci les réseaux de JP Morgan et d'au moins quatre autres banques américaines.

Toujours selon le New York Times, les hackers, dont les motivations ne sont pas connues , ont volé un grand nombre de données bancaires.

La stabilité financière des Etats-Unis inquiétée

Le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew avait appelé mi-juillet les établissements financiers américains à "faire plus" pour la cybersécurité en alertant davantage les autorités sur les attaques dont ils sont victimes.

Il avait prévenu qu'une cyberattaque "réussie" pourrait menacer la stabilité financière des Etats-Unis en "érodant" la confiance des marchés. L'administration

Obama s'est à plusieurs reprises émue des cyber-attaques économiques en braquant son regard vers la Chine, qui de son côté reproche régulièrement à Washington son "hypocrisie", se disant elle aussi victime d'attaques informatiques et dénonçant le vaste système de surveillance mis en place dans le monde par les agences de renseignement américaines.

J.M. avec agences