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Paris et Berlin veulent créer un fonds pour aider les start-up du numérique

Michel Sapin, Angela Merkel, François Hollande et Sigmar Gabriel réunis à Berlin (Allemangne) le mardi 13 décembre 2016 à l'occasion de la 2e conférence numérique franco-allemande.

Michel Sapin, Angela Merkel, François Hollande et Sigmar Gabriel réunis à Berlin (Allemangne) le mardi 13 décembre 2016 à l'occasion de la 2e conférence numérique franco-allemande. - Odd Andersen - AFP

Les ministres de l'Économie allemand et français ont affirmé mardi 13 décembre à Berlin vouloir apporter leur aide conjointe aux start-up du numérique. Ce fonds franco-allemand sera doté de 1 milliard d'euros.

"L'Allemagne et la France veulent construire une initiative de croissance d'un volume d'un milliard d'euros", a déclaré Sigmar Gabriel, à l'occasion de la deuxième édition de la conférence numérique franco-allemande.

Son homologue français, Michel Sapin, a affirmé "soutenir cette idée". "C'est par un fonds de cette nature que nous pouvons surmonter un certain nombre de difficultés rencontrées par les start-up aujourd'hui", a-t-il argumenté, sans donner de détails sur la formation et le calendrier d'une telle initiative.

"Il y a besoin d'initiatives, de talents, mais il y a des moments aussi où il y a besoin d'argent pour permettre à des start-up de prendre leur élan et d'atteindre la dimension nécessaire pour entrer dans la réalité économique" a également expliqué Michel Sapin devant des journalistes.

L'idée d'une conférence numérique franco-allemande avait été annoncée en mars 2015 et une première édition avait eu lieu en octobre de la même année à Paris. Cela s'est déjà traduit par exemple par la création d'une académie franco-allemande du futur entre l'Institut Mines-Telecom et l'Université de Munich.

La France et l'Allemagne ont également déjà une "collaboration renforcée dans plusieurs technologies-clés: la nanoélectronique, le calcul haute performance, l'intelligence artificielle, le logiciel libre, mais aussi la cybersécurité", a souligné Michel Sapin.

A.M. avec AFP