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L'amende européenne plombe les résultats d'Alphabet

La maison mère de Google a annoncé un bénéfice net en nette baisse au deuxième trimestre.

La maison mère de Google a annoncé un bénéfice net en nette baisse au deuxième trimestre. - Josh Edelson - AFP

La maison mère de Google a publié lundi des résultats trimestriels laissant apparaître un bénéfice net en forte baisse. La lourde amende infligée par l'Union européenne a pesé sur les comptes du géant américain.

Alphabet, la maison mère de Google, a publié lundi des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, mais plombés par l'amende infligée le mois dernier par l'Union européenne pour abus de position dominante.

Le groupe avait déjà prévenu qu'il devrait faire apparaître l'amende européenne dans ses résultats du deuxième trimestre. Il doit la payer même s'il prévoit de faire appel de cette pénalité.

Du coup, le bénéfice net s'est inscrit en forte baisse, à 3,52 milliards de dollars sur cette période. Mais le bénéfice par action, référence aux États-Unis, ressort à 5,01 dollars contre 4,83 dollars attendus par les marchés.

Chiffre d'affaires en hausse de 21% sur un an

Sans tenir compte de l'amende, le bénéfice net est en forte hausse à 6,26 milliards (contre 4,9 milliards à la même période l'an dernier), soit 8,9 dollars par action, là aussi meilleur qu'attendu.

Le chiffre d'affaires a atteint 26 milliards de dollars, soit une croissance de 21% par rapport au deuxième trimestre de 2016.

Le groupe s'est félicité des sommes engrangées par Google dans la publicité, en particulier "grâce aux résultats excellents dans la recherche sur mobile et une solide contribution de YouTube", a indiqué la directrice financière du groupe Ruth Porat, lors d'une conférence téléphonique.

En revanche, le groupe a enregistré une hausse de certaines dépenses, en particulier la part des recettes publicitaires qu'il reverse à ses partenaires (TAC) qui s'est élevée à 5,1 milliards de dollars, soit plus d'un milliard de plus qu'un an plus tôt et davantage qu'attendu par les analystes. Le groupe a aussi évoqué les dépenses liées aux "data centers" ou les "achats de contenus" par YouTube.

Y.D. avec AFP