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L'Inde mise sur les ex-internationaux pour promouvoir le football

Nicolas Anelka rejoint ainsi David Trezeguet ou encore Robert Pirès.

Nicolas Anelka rejoint ainsi David Trezeguet ou encore Robert Pirès. - Olly Greenwood - AFP

Nicolas Anelka a annoncé lundi 15 septembre sa participation au championnat indien, rejoignant ainsi d'autres grands noms. Il s'agit de médiatiser au maximum un sport qui a un certain potentiel dans le pays.

Nicolas Anelka a retrouvé un club. L'ancien international a annoncé lundi 15 septembre qu'il allait jouer dans quelques semaines en Inde à Bombay.

Plusieurs anciens internationaux français ou étrangers ont d'ailleurs annoncé ces dernières semaines qu'ils allaient rejoindre un club indien.

Car l'Inde va lancer dans trois semaines son propre championnat. Un événement "éphémère" de trois mois seulement pour promouvoir le football dans le pays.

Parmi les grands noms recrutés, outre Nicolas Anelka, on compte ainsi Robert Pirès et David Trezeguet. Au total une soixantaine de joueurs étrangers ont accepté le défi.

Un championnat sans enjeu

Pour certains, cela revient à interrompre leur retraite pour promouvoir le football en Inde. Huit équipes participent à ce championnat, chacun ayant sa star. Il n'y a pas de réel enjeu, aucune équipe n'étant promue ou reléguée.

L'essentiel est ailleurs: il faut médiatiser l'événement, dans des stades qui comme à Calcutta ou Bombay pourraient accueillir près de 100.000 personnes.

On ne peut pas dire que l'on parte de zéro. Les Indiens suivent de loin la Premier League anglaise et les audiences de la Coupe du monde ont été correctes.

Mais les chiffres sont implacables. Le cricket reste de très loin le sport national. Le modèle économique de ce championnat est d'ailleurs emprunté au cricket avec un grand parrain, le groupe pétrochimique Reliance, allié à IMG le leader mondial du marketing sportif.

Cette ligue éphémère se déroule en parallèle d'un championnat officiel et bien discret. Qui a, du coup, été décalé de quelques mois.

Guillaume Paul