La CGT reste le premier syndicat de la SNCF
La CGT fléchit mais ne cède pas. La confédération syndicale est arrivée en tête des élections syndicales organisées ce vendredi 20 novembre par la SNCF. Avec 34,33% des voix, elle perd des plumes par rapport aux dernières élection de mars 2014 (elle avait obtenu 35,6% et baisse donc de 1,2 point).
En ajoutant le score de SUD (16,8% contre 17% en 2014), les syndicats contestataires conservent la majorité qui leur permet de bloquer des accords d'entreprise. Ce qui était le principal enjeu de scrutin.
Regain d'intérêt pour la CFDT et l'Unsa
Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, avait auparavant indiqué sur BFMTV-RMC que la tendance se dirigeait vers le statu quo, malgré un "tassement de Sud Rail et de la CGT" et, au contraire, un regain d’intérêt pour l’Unsa et la CFDT.
Un constat qui s'est donc vérifié puisque la CFDT et l'UNSA progresse légèrement, respectivement de 0,4 point à 15,15% et de 0,8% à 23,8%. La participation atteint 68,65%, signe que "les cheminots se mobilisent toujours pour élire leurs représentants", selon Guillaume Pépy.
Ces élections, les premières depuis la réforme ferroviaire votée en 2014, doivent également permettre d'élire pour trois ans les délégués du personnel, et pour cinq ans les représentants des salariés au conseil de surveillance et aux conseils d'administration de SNCF Réseau et de SNCF Mobilités.