La FNSEA veut des indemnités pour les vignobles abîmés par la grêle
De violents orages, parfois accompagnés de grêle, ont touché les vignobles de Chablis, Cognac et du Beaujolais ces derniers jours. Les raisins ont été endommagés, ce qui provoquera des pertes importantes.
Du coup, ce lundi, la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA) réclame la proclamation de l’état de catastrophe naturelle pour permettre aux vignerons dont les domaines ont été affectés par les orages de grêle de surmonter les pertes qui en découlent.
La balle dans le camp des préfets
"Cela ne suffira pas face au travail gâché, mais c'est le premier moyen pour garder le cap et l'espoir" indique le principal syndicat agricole dans un communiqué. "C'est aux préfets désormais de prendre la mesure des dégâts et la seule mesure qui convienne (c'est) l'état de catastrophe naturelle pour les zones concernées" écrit le syndicat.
Seuls 15% des 800.000 hectares de vignes françaises sont assurés. Entre vendredi et dimanche des milliers d'hectares ont été affectés, touchés par les grêlons: selon Jérôme Despey, président du conseil vin de l'établissement public FranceAgriMer, "les impacts les plus forts se trouvent en Bourgogne et en Charente".
Mais dans l'Yonne, les viticulteurs chablisiens rappellent qu'ils avaient déjà eu à subir la grêle quinze jours plus tôt et le gel fin avril.