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La Française des Jeux se met en ligne pour l'Euro 2016

La FDJ ne détient  que 3% du marché des jeux en ligne

La FDJ ne détient que 3% du marché des jeux en ligne - Alain Jocard-AFP

L'une des premières préoccupations de la future présidente de la FDJ, Stéphane Pallez, est de développer les paris en ligne, en particulier en vue de l'Euro 2016. Pour ce faire, l'entreprise va équiper les buralistes de terminaux.

Les grandes manoeuvres autour de l'Euro 2016 ont bien commencé. Selon Les Echos de ce 3 novembre, le gouvernement s'apprête à exonérer d'impôts l'UEFA, l'organisatrice de la compétition sportive qui va se dérouler dans plusieurs villes françaises. 

De leur côté, après les députés, les sénateurs devraient prochainement adopter, dans le cadre de l'examen budgétaire, la prolongation de deux ans de la taxe dite "Euro 2016". Celle-ci est d'un montant de 0,3% sur les mises de la Française des Jeux afin de financer une partie des infrastructures sportives qui accueilleront les matchs. 

Faire aussi bien qu'au Mondial 

Justement la Française des Jeux est également mobilisée par l'Euro 2016. Cela se comprend : elle a engrangé près de 200 millions d'euros de paris à l'occasion du Mondial de cet été. Une manne qu'elle espère atteindre dans deux ans, en particulier avec le développement des paris en ligne.

Lors de sa récente audition devant les sénateurs, la future présidente de la FDJ désignée par le gouvernement, Stéphane Pallez, a rappelé que le réseau des 25.500 buralistes et autres lieux où l'on peut parier de manière "physique" va être équipé de terminaux de vente en ligne, comme celui qu'Orange propose par exemple. 

Faible part de marché

En fait, la FDJ doit impérativement développer sa part de marché sur les jeux en ligne. "Les relais de croissance ne se limitent pas à l'international (...) L'entreprise espérait 10% des ventes en ligne, elle n'en a obtenu que 3%. Le marché s'est moins développé que ce qu'on imaginait lors de l'ouverture à la concurrence" (en 2010, ndlr), a-t-elle expliqué aux sénateurs. La FDJ a en particulier proposé du poker en ligne avec des résultats décevants, comme les autres opérateurs d'ailleurs. 

Mais pour la FDJ, développer les jeux en ligne est une question cruciale. En 2014, un millier de ses points de vente "physiques" a disparu selon les chiffres donnés par Stéphane Pallez. Elle doit donc compenser la fermeture de bureaux de tabac par de nouveaux points de vente mais aussi par le développement des paris en ligne, y compris hors du domicile des parieurs. 

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Patrick Coquidé