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Transports

La libéralisation des autocars va créer "plusieurs milliers d’emplois"

Emmanuel Macron fait la promotion de la libéralisation du secteur des autocars."D’ici 18 mois on aura créé au moins 2.000 à 3.000 emplois directs", a fait valoir le ministre de l'Economie d'un déplacement à la gare routière de Paris-Gallieni.

Il promet "des milliers" de nouveaux postes. En déplacement à la gare routière de Paris-Gallieni pour faire la promotion de la libéralisation des autocars ce vendredi 31 juillet, Emmanuel Macron a estimé qu'à la suite de l'entrée en vigueur de sa loi, "au moins 2.000 à 3.000 emplois directs" seront créés "d'ici 18 mois".

Le ministre de l'Economie effectuait cette visite en amont de la promulgation de la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, adoptée le 10 juillet, et alors que plusieurs dizaines de lignes ont déjà été ouvertes en anticipation, "à titre expérimental".

"Ce que l’on sait dire, c’est que d’ici la fin de l’année, on va créer entre 50 et 100 lignes. Que d’ici 18 mois on aura créé au moins 200 lignes, d’ici 18 mois on aura créé au moins 2.000 à 3.000 emplois directs. Ça, on en est sûr. Ce sont les chiffres que j’ai eu hier des transporteurs", a affirmé dans la matinée le ministre au micro de BFMTV, après avoir rencontré plusieurs personnes voyageant en autocar.

"Une réforme qui est bonne pour l’emploi"

Mais ça n'est pas tout. Selon, Emmanuel Macron la libéralisation du secteur va aussi permettre de créer de nombreux emplois indirects. "A cela on va ajouter les emplois d’entretien, en gare routière, qui seront créés, directement attachés. Puis les emplois chez les constructeurs", a-t-il déclaré.

Admettant qu'une partie des cars en circulation sont "produits par le constructeur français Iveco à Annonay, sur notre territoire", mais que "pour une autre partie, (ils sont) produits par des constructeurs étrangers", Emmanuel Macron a promis de s'attacher "à ce que l’on créée une filière et que l’on puisse créer des emplois chez les constructeurs français."

"C’est une réforme qui est bonne pour l’emploi et l’activité parce que l’on va créer des postes de chauffeur, d’entretien, d’accueil des commerces aussi dans les gares routières et puis des créations d’emplois chez les constructeurs", a-t-il encore martelé.

Bercy faisait également valoir jeudi, après une rencontre entre le ministre de l'Economie et les professionnels du secteur, que la part du transport collectif dans les déplacements pourrait passer de 15 à 20%, ce qui "contribuera à une réduction significative des émissions de polluants".

V.R.