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La pépite française du bricolage ManoMano lève 125 millions d'euros pour conquérir l'Europe

Spécialiste en ligne du bricolage, la start-up du Next40 a déjà levé 311 millions d'euros en six ans. Elle doit désormais s'adapter "encore plus aux spécificités des pays européens en créant la meilleure offre locale dans chaque pays" expliquent ses patrons.

ManoMano poursuit sa croissance avec une importante levée de fonds: 125 millions d'euros pour cette start-up française, spécialiste du bricolage et du jardinage en ligne. Un record pour la société, qui fait suite à une autre levée, en avril 2019, de 110 millions d'euros. En six ans, l'entreprise a ainsi levé 311 millions d'euros et ambitionne désormais de devenir leader européen. La plateforme propose à l'achat et à prix cassé des outils de bricolage, de jardinage ou encore des douches et des luminaires. 

En 2019, ManoMano a atteint une croissance de plus de 50% et a généré un volume d'affaires de 620 millions d'euros. Les ventes internationales (Espagne, Italie, Allemagne et Royaume-Uni) représentent désormais un tiers des revenus de la plateforme, qui propose aussi une offre dédiée aux professionnels du bâtiment depuis mars 2019.

"Nous devons aller très vite"

Sur un marché européen évalué à 400 milliards d’euros, ManoMano entend bien devenir leader du secteur. "C’est à l’échelle européenne que nous souhaitons réimaginer les standards du bricolage, de la maison et du jardin. Nous devons aller très vite, face aux acteurs traditionnels et aux géants de l’e-commerce" expliquent dans un communiqué Philippe de Chanville et Christian Raisson, co-fondateurs de ManoMano.

"Pour permettre à chacun de nos marchés de suivre la trajectoire française, nous devons nous adapter encore plus aux spécificités des pays européens en créant la meilleure offre locale dans chaque pays, en fédérant des communautés actives et en développant des services innovants."

Fort de 3,5 millions de clients actifs, ManoMano fait partie des valeurs montantes de la French Tech. Il a ainsi intégré le fameux Next40, l'indice français des start-up bien placées pour devenir des licornes.

Thomas Leroy