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Culture loisirs

La production audiovisuelle employait 100.000 personnes en France l'an dernier

Les émissions dites de "flux" employaient plus de 40.000 personnes

Les émissions dites de "flux" employaient plus de 40.000 personnes - Jacques Demarthon - AFP

Ce chiffre est stable par rapport à la précédente estimation du cabinet Ernst and Young, datant de 2012. Autant de personnes sont ainsi employées dans la production audiovisuelle que dans la publicité.

Quelque 100.000 personnes travaillaient en France l'an dernier dans la filière de production audiovisuelle, un chiffre stable par rapport à 2012, selon une étude du cabinet de conseil EY publiée vendredi.

Selon cette étude réalisée pour le Spect, le syndicat des producteurs créateurs de programmes audiovisuels, la filière des programmes dits de "flux" (c'est-à-dire les émissions de divertissement, magazines et talk shows...) employait en 2016 52.000 personnes dont 12% de permanents.

Les programmes de "stock", c'est à dire la fiction (téléfilms, séries), l'animation, les documentaires et les spectacles vivants, employaient quant à eux 48.000 personnes, dont 11% de permanents, selon les données récoltées par EY.

À titre de comparaison, la filière des spectacles de musique et de variétés emploie 98.000 personnes et celle de la publicité 100.000, contre 79.000 pour le livre et la presse et 8.000 pour la radio, précise EY.

Selon le cabinet de conseil, l'emploi dans la filière des programmes de télévision est stable par rapport à la précédente étude qui remontait à 2012, mais la proportion de permanents a légèrement augmenté, malgré une tendance à la contraction des marges des sociétés de production.

L'étude souligne en outre que les producteurs d'émissions "de flux", qui ont connu un important mouvement de concentration ces dernières années avec la création de grands groupes comme EndemolShine et Banijay Group, se diversifient de plus en plus dans la fiction : les programmes de "stock" ont représenté 23% de leur chiffre d'affaires l'an dernier, contre 5% seulement en 2012.

J.M. avec AFP