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La valeur du parc immobilier des États-Unis à son plus haut historique

New York représente à elle seule 8% de la valeur du parc immobilier américain.

New York représente à elle seule 8% de la valeur du parc immobilier américain. - Edouardo Munoz Alvarez - AFP

Dix ans après la crise des subprimes qui avait dévasté le secteur, la valeur de l'ensemble des biens immobiliers situés sur le territoire des États-Unis s'élève à près de 32.000 milliards de dollars.

La valeur du parc immobilier américain a atteint des niveaux record cette année près de dix ans après la crise qui a dévasté le secteur en 2008 et approche désormais 32.000 milliards de dollars, a indiqué l'agence immobilière Zillow ce jeudi.

Elle a progressé de près 2.000 milliards de dollars (+6,5%) sur un an à 31.800 milliards, soit le rythme le plus rapide en quatre ans.

"Pour beaucoup de ménages, l'habitation est l'élément le plus important du patrimoine mais l'effondrement du marché immobilier et la récession qui a suivi a démontré son importance pour l'économie américaine. Depuis les tréfonds alors enregistrés, la valeur du parc immobilier a gagné 9.000 milliards de dollars", a précisé Zillow.

Les marchés de Los Angeles et de New York comptent pour quelque 8% chacun de la valeur totale du parc et valent respectivement 2.700 et 2.600 milliards, San Francisco étant le seul autre marché à dépasser les 1.000 milliards. C'est toutefois la ville de Columbus (Ohio, Nord) qui a le plus progressé en 2017 avec un bond de 35,7%, a souligné Zillow.

Record également pour les locations

Cette année marque également un record pour les locations qui ont atteint en cumulé 485,6 milliards de dollars soit une hausse annuelle de 1%. C'est pour ce segment Las Vegas qui arrive en tête avec une hausse de 7,8% mais c'est à New York et Los Angeles que les loyers sont les plus chers.

"Une forte demande de la part des acheteurs et une pénurie de maisons à vendre continuent de pousser la valeur du parc à la hausse, surtout sur les marchés du littoral", a estimé le chef-économiste de Zillow Aaron Terrazas. "Les locataires ont aussi payé plus que jamais cette année mais la hausse est la plus faible de ces dernières années car davantage d'entre eux sont devenus propriétaires et l'augmentation du nombre de locations disponibles a ralenti celle des loyers", a-t-il expliqué.

"En dépit des récents changements dans le code fédéral des impôts, qui a traditionnellement encouragé la propriété, la dynamique à long terme qui pousse la valeur des maisons et les loyers à la hausse ne devrait pas changer en 2018", a-t-il enfin souligné.

Y.D. avec AFP