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L'arbitrage vidéo coûtera trop cher, selon Michel Platini

Michel Platini estime que l'arbitrage vidéo coûtera 50 millions d'euros sur cinq ans à l'UEFA.

Michel Platini estime que l'arbitrage vidéo coûtera 50 millions d'euros sur cinq ans à l'UEFA. - -

Sur RTL, le président de l'UEFA a justifié son opposition à l'arbitrage vidéo par son coût: 50 millions d'euros en cinq ans. Il est également revenu sur le fair-play financier, une mesure à laquelle il tient particulièrement.

Michel Platini ne veut pas de la vidéo dans le football. Car, selon le président de l’UEFA, interrogé sur RTL le 21 janvier, il est hors de question d’investir "50 millions d’euros sur cinq ans", car il est préférable de "les investir dans des terrains de football dans les pays qui en ont besoin".

Aplanir les inégalités, il en est encore question lorsqu’il affirme : "La vidéo que l’on veut nous coûte 35 caméras(...) Tu crois que les télévisions ce sont des philanthropes, tu crois qu’ils ne vont pas te le faire payer tôt ou tard? Il y a des pays en Afrique où les internationaux, quand ils sortent du terrain, échangent leurs chaussures avec ceux qui rentrent parce qu’ils n’ont pas de chaussures et on va mettre 35 caméras pour retransmettre les matchs, c’est loin".

Et même si le côté financier n’est pas le seul facteur à rentrer en ligne de compte: "On a le plus beau sport du monde qui a été bâti sur 150 ans d’une certaine façon je ne vois pas ce que la vidéo peut apporter de plus."

Une nouvelle pique en direction du PSG

L’ancien ballon d’or s’est également exprimé sur le fair-play financier, dont il est l’un des initiateurs : "J’ai trouvé un football européen malade alors que les clubs n’ont jamais reçu autant d’argent de leur vie et nous avons actuellement une perte annuelle d’ 1 milliard 700 millions d’euros Il y aura une instance de contrôle de finances des clubs."

Comme à chaque sortie, il n’oublie pas d’adresser une petite pique au Paris Saint-Germain, qui redouble d’efforts pour contourner les règles: "Les 200 millions de pertes du PSG, il va falloir regarder s’ils rentrent bien dans un système bien précis pour voir s’ils pourront participer à nos compétitions. Laissons les commissions travailler." Pour lui, les plus compétitifs sont "ceux qui auront les stades". De quoi conforter Jean-Michel Aulas, le président de l’olympique lyonnais, dans ses choix.

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