Le café victime de la crise du Covid
Arabica ou robusta? Le petit expresso du matin ou d'après déjeuner fait partie du mode de vie en Europe et aux Etats-Unis. Mais les mesures de confinement liées au coronavirus ont bouleversé les habitudes des consommateurs, cantonnés à la maison, privés de bureau et de repas d'affaires, et il est encore difficile de dire si la consommation à la maison va prendre ou non le relais.
En conséquence, les contrats à terme sur l'arabica, la variété la plus appréciée dans les cafés-restaurants, ont chuté de près de 9% à la Bourse de New-York depuis le début de l'année. Le robusta, plus utilisé dans les cafés lyophilisés ou certaines dosettes, résiste mieux (-3% à la Bourse de Londres).
Récolte exceptionnelle cette année
La récolte, pourtant exceptionnelle cette année –elle est même historique dans certaines régions, notamment au Brésil– n'arrange rien. Le marché, confronté à une offre très abondante et à une demande qui l'est nettement moins, risque de devoir faire face à une brusque chute des prix. Ce dont les amateurs ne se plaindront pas.