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Le Crédit immobilier de France va fermer la quasi-totalité de ses sites

Le Crédit Immobilier de France va gérer sa mise en extinction

Le Crédit Immobilier de France va gérer sa mise en extinction - Jacques Demarthon - AFP

L'établissement a annoncé mercredi une importante restructuration qui l'amènera à ne plus compter que deux implantations d'ici à 2021. 491 postes sur 957 vont être supprimés.

Le Crédit immobilier de France (CIF) va nettement réduire la voilure. L'établissement a annoncé mercredi un projet de restructuration de son réseau, qui sera réduit de 25 implantations actuellement à 2 d'ici la fin 2021, dans le cadre de son adossement au groupe MCS.

Le calendrier annoncé par le groupe bancaire prévoit la fermeture dès 2017 de 16 des 25 sites dont il dispose en France (dont 10 en septembre et 6 en décembre), puis de 3 autres sites entre 2019 et 2021, selon un communiqué commun avec le groupe MCS, un spécialiste de l'acquisition et de la gestion de créances bancaires en France.

Le CIF précise qu'à la fin de l'année 2021, il ne comptera plus que deux implantations: Paris (services opérationnels et siège) et Toulouse (services informatiques).

Transferts vers MCS

Parallèlement, le CIF va développer un "partenariat original" avec le groupe MCS, qui "permet de préserver l'emploi des sites repris, de sécuriser la gestion extinctive du CIF et de consolider la croissance de MCS".

D'ici à 2021, la plupart des activités de gestion et de recouvrement de créances du CIF ont "vocation à être progressivement repris par le groupe MCS". D'ici 2019, une centaine d'emplois sur les sites de Poitiers, Toulouse et Lille, seront ainsi transférés au groupe MCS.

L'opération prévoit le transfert d'ici 2021 de la gestion et du recouvrement d'environ 7 milliards d'euros de créances hypothécaires. Le groupe MCS réalise ainsi "une opération transformante lui permettant de renforcer ses moyens et sa présence en régions", selon le communiqué.

Les deux groupes indiquent qu'un projet de plan de sauvegarde de l'emploi prévoyant la suppression d'ici à mars 2018 de 491 postes sur un total de 957 avait été soumis début décembre à la consultation des élus du personnel.

Le PSE prévoit notamment des aides au reclassement externe et la recherche sur les sites appelés à fermer de partenaires susceptibles de proposer des offres d'emploi.

J.M. avec AFP