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Le ministre de la Défense est aux Emirats pour parler du Rafale

Le contrat pour la commande 24 Rafale sera signé en grande pompe lundi 4 mai 2015, au Qatar en présence de François Hollande.

Le contrat pour la commande 24 Rafale sera signé en grande pompe lundi 4 mai 2015, au Qatar en présence de François Hollande. - AFP Jean-Pierre Muller

Jean-Yves Le Drian se trouve aux Emirats arabes unis, toujours intéressés par l'avion de combat français. Lundi 4 mai, il signera le contrat avec le Qatar pour 24 Rafale, en présence de François Hollande.

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian est arrivé dans la soirée du samedi 3 mai 2015, aux Emirats arabes unis, pays potentiellement intéressé par l'acquisition d'avions de combat Rafale.

La France et les Emirats discutent en fait, depuis 2008, d'avions de combat Rafale destinés à remplacer les 60 Mirage 2000-9 de l'armée de l'air émiratie.

"Il y a des discussions qui ont lieu avec les Emirats et elles vont dans le bon sens", avait déclaré le 16 avril 2015 le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. Quatre jours plus tôt, M. Fabius avait rencontré le prince héritier d'Abou Dhabi en Arabie saoudite.

Le ministre, qui a rencontré ce dimanche 3 mai 2015, le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyane, commandant en chef adjoint des forces armées émiraties, doit se rendre ensuite au Qatar.

La France et le Qatar doivent signer en effet en grande pompe, lundi 4 mai 2015 à Doha, en présence du président François Hollande, un contrat pour l'acquisition par cet émirat de 24 Rafale pour un montant total de 6,3 milliards d'euros.

Après Doha, au Qatar, François Hollande se rendra à Ryad

Ce contrat sera le troisième remporté par Dassault à l'étranger après la vente de 36 Rafale à l'Inde, annoncée en avril 2015, et celle de 24 autres à l'Egypte, en février de la même année.

"C'est un succès" pour Dassault mais aussi "pour les pouvoirs publics et la diplomatie française (...), une fierté pour le pays" et "une bonne nouvelle" pour l'économie française, s'était réjoui François Hollande, lors de la confirmation du nouveau contrat remporté par l'avion de combat français

"Pendant longtemps, il y a eu des doutes sur ce Rafale. Peut-être y avait-il aussi une volonté d'aller trop vite", a-t-il poursuivi. Une manière d'égratigner son prédécesseur qui avait fait le forcing pour vendre ce fleuron de Dassault Aviation à l'étranger mais sans jamais y parvenir, comme au Brésil où les Français avaient sabré un peu vite le champagne.

Après Doha lundi 4 mai 2015, François Hollande, Jean-Yves Le Drian et Laurent Fabius doivent se rendre à Ryad où doit se tenir, mardi 5 mai, un sommet du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabe unis, Koweït, Oman, Qatar).

F.Bergé avec AFP