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Le patron de Keolis devrait prendre la tête de SNCF Réseau

Jean-Pierre Farandou êst entré à la SNCF en 1981.

Jean-Pierre Farandou êst entré à la SNCF en 1981. - Jacques Demarthon - AFP

"Jean-Pierre Farandou a été proposé pour succéder à Jacques Rapoport à la présidence de la branche SNCF Réseau, a annoncé mardi l'entreprise ferroviaire."

Jean-Pierre Farandou, actuel président de Keolis, a été proposé pour succéder à Jacques Rapoport à la présidence de la branche SNCF Réseau, a annoncé mardi l'entreprise ferroviaire.

La nomination de cet ingénieur des Mines de 58 ans devra être entérinée par le gendarme du rail et des transports routiers (Arafer) puis par les commissions concernées de l'Assemblée et du Sénat, et fera ensuite l'objet d'un décret en conseil des ministres, a souligné la SNCF dans un communiqué.

"Le conseil de surveillance de SNCF, présidé par Frédéric Saint-Geours, réuni ce jour (mardi NDLR) propose la candidature de Jean-Pierre Farandou au poste de président délégué du directoire de SNCF pour la durée du mandat restant à courir, soit jusqu'à juillet 2020", selon la même source. "Comme prévu par la loi de réforme ferroviaire du 4 août 2014, le président délégué du directoire exerce également la fonction de Président de SNCF Réseau", l'ex-Réseau ferré de France (RFF). 

Programme chargé pour le dirigeant

Jean-Pierre Farandou, dont la nomination avait été révélée samedi par la lettre d'information spécialisée Mobilettre, est entré à la SNCF en 1981. Il a notamment participé au lancement de la ligne TGV Paris-Lille, puis du service Thalys, avant d'exercer la direction de la région Rhône-Alpes puis du réseau Keolis Lyon. Nommé en 2006 directeur de SNCF Proximités, qui regroupait alors tous les réseaux TER, Transilien, Intercités et Keolis, il est depuis août 2012 président du directoire de Keolis.

Le choix du nouveau président de SNCF Réseau était attendu depuis la démission anticipée de Jacques Rapoport mi-février, officiellement "pour raisons personnelles", l'intéressé estimant qu'à près de 64 ans il n'était "pas en mesure d'inscrire l'action dans [une] temporalité nécessairement longue".

Son successeur devra en particulier conclure un contrat de performance avec l'État. Il sera également attendu sur la sécurité du réseau, dans une période où les révélations sur l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) qui avait fait sept morts le 12 juillet 2013, s'accumulent dans la presse.

Y.D. avec AFP