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Le patron de la SNCF défend le changement de nom des TGV

Guillaume Pepy était l'invité de BFMTV et RMC.

Guillaume Pepy était l'invité de BFMTV et RMC. - BFMTV

Invité de BFMTV et RMC ce mardi, Guillaume Pepy a défendu InOui, qui remplacera bientôt l'offre TGV classique.

Même s'il a provoqué une vague de commentaires moqueurs sur les réseaux sociaux, la SNCF ne compte pas revenir sur le changement de nom des TGV classiques, qui deviendront InOui.

Invité de BFMTV et RMC ce mardi, Guillaume Pepy, le patron de la compagnie, a justifié cette nouvelle stratégie. "Certains clients nous parlent du prix, rien que du prix. C'est pour cela que nous avons mis en place Ouigo", a-t-il d'abord rappelé, précisant que ce service low-cost bénéficierait de "30 destinations supplémentaires d'ici deux ans". 

Mais pour les clients qui utilisent le TGV classique, dont Guillaume Pepy a reconnu qu'il n'était "pas bon marché", la SNCF veut mettre l'accent sur les services à bord, une manière d'anticiper l'arrivée de la concurrence. Après Paris-Lyon, le Wifi sera ainsi disponible dès ce mercredi sur la liaison Paris-Lille, a-t-il indiqué. Avant une généralisation "d'ici 18 mois".

"Ce qui est important ce n'est pas le nom"

Autre changement: "Il n'y aura plus de contrôle à bord" des InOui, a affirmé le dirigeant. "Les contrôleurs ne s'occuperont plus des fraudeurs mais des clients". 

Concernant l'appellation InOui, cible de nombreuses railleries sur les réseaux sociaux, Guillaume Pepy s'est défendu d'avoir gaspillé de l'argent dans un coûteux rebranding. "On l'a fait en interne", a-t-il assuré. "On a mis quelques noms sur la table, c'est celui-là qui est sorti. (...) Ce qui est important ce n'est pas le nom, mais ce qu'on fait".

En outre, le président de la SNCF a ironisé sur le mauvais accueil reçu par InOui: "Cela nous évite de dépenser de l'argent pour faire de la publicité". 

Y.D.