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Le "plastic bashing" risque de mettre "sur la sellette" 122.000 salariés, prévient Luc-Eric Krief

Le vice-président de la Fédération de la Plasturgie et des Composites était invité de Good Morning Business pour expliquer les efforts réalisés par ce secteur. "On est mis un peu à l'index alors que les industriels ont fait de belles choses" explique-t-il.

Le plastique, ce n'est plus vraiment fantastique. Accusé de pollution, le matériau n'a plus forcément la cote dans l'opinion publique. De quoi inquiéter les industriels du secteur qui craignent ce "plastic bashing" qui pourrait être dévastateur pour cette industrie. "Il est évident que si on s'évertue à maintenir un 'plastic bashing', comme c'est le cas aujourd'hui, cela veut dire qu'il y a 122.000 salariés qui risquent d'être sur la sellette" explique sur le plateau de Good Morning Business Luc-Eric Krief, vice-président de la Fédération de la Plasturgie et des Composites.

Pour autant, le secteur, qui pèse 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires en France, entend bien redorer son blason. Consigne, recyclabilité des produits, écoconception… "Il y a un certain nombre de thématiques sur lesquelles nous allons travailler (…) et sur lesquelles nous souhaitons sensibiliser l'opinion publique, pour montrer que les plasturgistes sont des gens qui sont responsables" poursuit le porte-parole, qui dénonce aujourd'hui "la volonté de montrer du doigt un certain nombre d'acteurs" du plastique. "Aujourd'hui, malheureusement, on est mis un peu à l'index alors que les industriels ont fait de belles choses" assure-t-il.

"Les industriels sont des gens responsables et on le voit bien, à travers les engagements qu'on a pris notamment à travers le centre de recherche et développement" poursuit Luc-Eric Krief. "Cela permet d'étudier de nouveaux matériaux, de nouveaux débouchés qui vont permettre d'être vertueux. Nous le sommes déjà, nous avons fait beaucoup de choses, nous devons continuer dans ce 'trend'" conclut-il.

Thomas Leroy