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Le Plaza Athénée accueille ses premiers clients

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- - Le Plaza Athénée compte sur son chef Alain Ducasse pour se distinguer des autres palaces.

Après 10 mois de travaux de rénovation, l’hôtel de luxe de l’avenue Montaigne rouvre ses portes demain, lundi 8 septembre. Mais le bâtiment n’est pas le seul à afficher un esprit nouveau. Le restaurant, mené par Alain Ducasse, compte aussi se différencier des autres palaces en éliminant de sa carte la viande.

Les travaux ayant pris du retard, ce n’est que demain, lundi 8 septembre, que le Plaza Athénée rouvre ses portes. Mais les 10 mois de fermeture auront permis à l’établissement de l’avenue Montaigne de monter en gamme afin de répondre aux exigences d’une clientèle internationale habituée aux palaces.

Plus de 200 millions d’euros ont été investis, notamment pour étendre la surface du bâtiment historique de 5.500 m2 supplémentaires en y intégrant les 4 immeubles mitoyens. Des travaux qui ont permis de créer 14 chambres et suites de plus, pour porter leur nombre à 208 chambres. Une nouvelle salle de conférence et des salons de réceptions supplémentaires ont vu le jour.

Les travaux ont aussi porté sur la décoration, une partie des meubles et œuvres d’art ayant été vendus aux enchères à l’automne dernier et ainsi récolter 1,4 million d'euros.

Mais pour se distinguer de la concurrence de plus en plus serrée à Paris, chaque palace doit avoir sa propre personnalité pour se distinguer des autres.

Un grand chef pour se distinguer des autres palaces

Le Plaza Athénée compte ainsi sur son restaurant, dirigé par le chef Alain Ducasse, pour se démarquer. Il a décidé de supprimer la viande de ses cartes. Il souhaite désormais proposer un menu "naturalité" à base de poisson, légumes et céréales.

"Chaque palace doit raconter une histoire à une clientèle internationale qui vient à lui. C’est un combat de tous les instants", constate Emmanuel Rubin, journaliste gastronomique au Figaro. "Ils ont choisi 'le star chef Alain Ducasse", mais des stars il y en a déjà au Bristol, au Meurice, alors il faut raconter une autre histoire. Ils se sont dit que le côté presque ‘nathuropathe’ du restaurant avec le poisson, les céréales, cela parle à une clientèle internationale, peut-être un peu féminine, et qui prends soin d’elle. C’est malin", conclut le journaliste gastronomique.

C.C.