Le Printemps ne peut toujours pas ouvrir le dimanche
Le Printemps n'est toujours pas parvenu à un accord pour l'ouverture dominicale de ses magasins. Après un premier échec en octobre des discussions pour le magasin Printemps Haussmann, l'enseigne avait rouvert des négociations en novembre, cette fois au niveau de l'ensemble de l'entreprise.
Mais le nouveau projet d'accord soumis à signature jusqu'à ce mercredi n'a recueilli l'aval que de la CFDT et de la CFE-CGC (28,08% à elles deux). Le syndicat Unsa-Printemps (14,66%) a annoncé mercredi avoir décidé "de ne pas être signataire", mais s'est prononcé pour un référendum d'entreprise afin de demander leur avis aux salariés. L'Unsa-Printemps reproche notamment au texte de ne pas prendre en compte les démonstrateurs (salariés des marques) "qui représentent pourtant les deux tiers des salariés présents sur la surface de vente" et des garanties insuffisantes sur les créations d'emploi.
Un projet national
Le projet du mois d'octobre – rejeté par tous les syndicats - concernait le magasin amiral du boulevard Haussmann. Les discussions rouvertes en novembre au niveau de l'entreprise concernaient initialement quatre magasins. Finalement, le dernier projet était "national", applicable aux 18 établissements, quels que soient les dispositifs d'ouverture dominicale (dimanches du maire, zones commerciales ou touristiques...).
Le Printemps est ainsi le seul des grands magasins à ne pas disposer d'un accord sur le travail dominical, en application de la loi Macron d'août 2015. Premier à avoir abouti, en novembre 2015, le BHV-Marais (groupe Galeries Lafayette) est ouvert tous les dimanches depuis juillet. Il sera suivi l'année prochaine par les Galeries Lafayette et le Bon Marché.