BFM Business
Culture loisirs

Le projet de fusion entre Hasbro et Dreamworks tourne court

Hasbro est l'éditeur de jeux transgénérationnels comme le Monopoly, mais il fabrique aussi des jouets plus novateurs comme le Furby.

Hasbro est l'éditeur de jeux transgénérationnels comme le Monopoly, mais il fabrique aussi des jouets plus novateurs comme le Furby. - Yoshikazu Tsuno - AFP

Les pourparlers en vue d’un rapprochement entre le fabricant de jouet et les studios de cinéma ont pris fin le 17 novembre. Parmi les points de désaccords, le devenir du contrat portant sur la fabrication des produits dérivés Disney.

L’univers des jouets Hasbro et celui des films d’animations Dreamworks ne vont pas fusionner. Les discussions sur le rapprochement des deux sociétés se sont terminées lundi 17 novembre, après que le conseil d'administration du fabricant de jouets a renoncé à racheter le studio d'animation, a dit une personne proche du dossier.

La presse avait fait état la semaine dernière de négociations en vue d'un rapprochement entre Hasbro, connu pour ses jouets de marques Playskool, Furby et ses célèbres jeux de société comme le Monopoly, Scrabble, Cluedo.., et Dreamworks Animation, les plus grands studios indépendants de dessins animés de Hollywood.

Les juteux contrats de licence

Mais les pourparlers ont vite achoppé sur plusieurs points clef, selon une autre source. Une autre personne au fait du dossier a ajouté que les dirigeants de Hasbro ont pu être échaudés par des déclarations du responsable produits dérivés de Disney. Ce dernier s'est en effet inquiété des conséquences d'un rapprochement de Hasbro avec Dreamworks alors que le fabricant de jouets et Disney ont conclu fin septembre un accord portant sur la fabrication de poupées "Reine des neiges" et "Princess". Or Hasbro réalise le tiers de son chiffre d’affaires sur ces contrats de licence.

Autre point de désaccord, le montant demandé. Dreamworks, créateur des films "Shrek" et "Madagascar", voulait un prix de rachat de trois milliards. Une des sources déjà citées à dit que Hasbro n'a jamais mis d'offre chiffrée sur la table.

Lundi, à la suite des informations faisant état d'une impasse des négociations, le titre Dreamworks a plongé de plus de 14% tandis que l'action Hasbro a pris 4,35%. Une porte-parole n'a pas répondu aux sollicitations de Reuters. Dreamworks et Disney n'ont fait aucun commentaire.

C.C. avec Reuters