BFM Business
Transports

Le Qatar commande 12 Rafale supplémentaires

Le Qatar achète des Rafale.

Le Qatar achète des Rafale. - Roslan Rahman - AFP

Un accord a été signé pour l'achat de 12 avions. Une option a été posée pour 36 autres.

Emmanuel Macron est arrivé ce jeudi matin au Qatar. Plusieurs contrats ont été annoncés à cette occasion, en présence de l'émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, pour un montant de 12 milliards d'euros. Tout d'abord, le pays achète 12 Rafale (1,1 milliard d'euros) et a posé une option sur 36 autres. Déjà, en 2015, le Qatar avait acquis 24 Rafale pour 6,3 milliards d'euros.

Par ailleurs, le Qatar a également signé une lettre d'intention pour la fourniture de 490 véhicules blindés type VBCI par le français Nexter, un contrat potentiel de 1,5 milliard d'euros. Et l'Emirat confie à RATP/SNCF la concession du métro de Doha et du tramway de Lusail. Ce contrat pour l'exploitation et la maintenance atteint trois milliards d'euros, a précisé Guillaume Pepy, président du directoire de la SNCF.

De son coté, Qatar Airways va acheter 50 Airbus A321 et pose une option sur 30 autres. Un contrat de 5,5 milliards d'euros, a précisé l'Elysée. Les autorités du Qatar ont, enfin, signé un contrat de dépollution des lagunes d'Al Karaana avec le groupe Suez pour environ 100 millions d'euros.

Plusieurs accords stratégiques

Les deux pays ont par ailleurs signé plusieurs accords stratégiques, dont une "déclaration d'intention sur la coopération bilatérale en matière de lutte contre le terrorisme, le financement du terrorisme et la radicalisation". En signant de tels accords avec la France, le Qatar cherche aussi à montrer qu'il n'est pas isolé sur la scène internationale alors qu'une grave crise l'oppose à certains de ses voisins arabes.

Le 5 juin, l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis et l'Égypte ont en effet rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en l'accusant de soutenir des groupes "terroristes" et de se rapprocher de l'Iran. Doha rejette ces accusations et dénonce une tentative de "mise sous tutelle" par le "quartet" arabe.

D. L. avec AFP