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Leclerc se défend de cautionner l'exil fiscal

Michel-Edouard Leclerc s'est défendu d'encourager l'exil fiscal, ce jeudi 27 décembre.

Michel-Edouard Leclerc s'est défendu d'encourager l'exil fiscal, ce jeudi 27 décembre. - -

Le patron des centres Leclerc, qui avait défendu l'acteur Gérard Depardieu la veille, a tenu à justifier ses propos, ce jeudi 27 décembre.

Anticipant une polémique naissante, Michel-Edouard Leclerc, président des centres du même nom, s'est défendu sur son blog toute apologie de l’exil fiscal, ce jeudi 27 décembre. La veille, sur Europe 1, il avait pourtant tenu des propos laissant peu de place au doute, prenant la défense de l’acteur Gérard Depardieu.

"Il a raison parce que nous avons une fiscalité qui n'est pas solidariste. On a une fiscalité qui est revancharde."(…)"Aujourd'hui, on tient un discours à l'égard des gens qui ont gagné de l'argent qui fait que, même si ce n'est pas 1789, il y en a plein qui vont se barrer", avait-il prévenu.

Mais aujourd’hui, Michel-Edouard Leclerc se défend de "cautionner la moindre démarche d'exil fiscal": "Moi-même, tout comme les adhérents d'E. Leclerc, nous revendiquons depuis longtemps notre attachement à la France et notre participation à son développement par les emplois que nous créons, les investissements que nous y réalisons... et les impôts que nous y payons", souligne-t-il.

"A force d'empilements et de décisions conjoncturelles sur lesquelles on ne revient jamais, je suis convaincu que notre fiscalité est devenue contre-productive et de fait peu performante en terme de redistribution".

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