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Les buralistes réclament une hausse de leur marge

Les buralistes réclament une hausse de leur remise

Les buralistes réclament une hausse de leur remise - Fabien 1309 - Wikimedia Commons - CC

La profession, réunie ce jeudi 3 novembre en congrès, demande à ce que cette marge soit supérieure à son niveau actuel qui est de 6,9%.

Les buralistes, qui renégocient en ce moment un nouveau contrat d'avenir avec l'Etat, souhaitent une évolution de la remise, la marge qu'ils perçoivent sur la vente de tabac, ont-ils rappelé jeudi, réunis en congrès durant deux jours à Paris.

"Nous demandons une évolution de la remise afin que le métier continue à être attractif pour les générations à venir. Elle est aujourd'hui de 6,9%. L'évolution est à déterminer, mais nous demandons le plus possible", explique Pascal Montredon, président de la confédération des buralistes, qui rassemble plus de 500 professionnels jeudi et vendredi à Paris.

Contrat d'avenir

La négociation de cette remise est un des points de la renégociation du contrat d'avenir de la profession, débutée en septembre.

Passés entre l'État et ces commerçants qui ont le monopole de la vente de tabac, les contrats d'avenir consistent en une aide financière apportée aux buralistes dont le chiffre d'affaires a baissé en raison de la politique de lutte contre le tabagisme.

Le troisième contrat qui expire au 31 décembre, aura duré cinq ans, avec une dotation de 260 millions d'euros, contre 520 millions d'euros pour le deuxième et 630 millions d'euros pour le premier.

"Avec l'arrivée du paquet neutre obligatoire à la vente à partir du 1er janvier, nous sommes face à un problème d'organisation de notre temps. Nous allons passer un temps fou à mettre en rayon des paquets de cigarettes similaires par exemple, ce qui nous incite à demander une rémunération plus élevée", ajoute Pascal Montredon.

Fin octobre, interrogé à l'Assemblée nationale, le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert, avait estimé qu'un accord était "possible" dans les "prochains jours", concernant le contrat d'avenir. Invité au congrès des buralistes, Christian Eckert ne pourra s'y rendre en raison de l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale.

Pascal Montredon espère de son côté qu'un accord "équilibré" sera trouvé "avant la fin de l'année".

J.M. avec AFP