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Les nouveaux casques anti-bruit, une solution pour retrouver un peu de calme en open-space

30 minutes : c’est le temps perdu chaque jour au bureau pour un actif sur cinq en poste à cause de la gêne liée au bruit

30 minutes : c’est le temps perdu chaque jour au bureau pour un actif sur cinq en poste à cause de la gêne liée au bruit - -

Bose, Sony, ou encore Jabra ont été parmi les premiers fabricants à proposer un casque intelligent à « réduction de bruit active ». Une solution efficace pour neutraliser le brouhaha en open-space.

30 minutes. C’est le temps perdu chaque jour au bureau pour un actif sur cinq en poste à cause de la gêne liée au bruit, selon un sondage de l’Ifop pour JNA publié en 2016. Mais il existe des solutions avec des technologies de pointe. Comme le casque « à réduction de bruit active ».

Sa particularité : neutraliser le brouhaha extérieur, cause de perte de temps dans les bureaux en open-space. Equipé de « micros d’intérieur qui analysent les sons de l’extérieur, il produit une onde de son inverse qui annule complètement le son et l’on entend plus que sa musique », détaille ainsi Anthony Morel sur BFM Business. A ce titre, et pour préserver les oreilles, les nouveaux modèles apportent une nouveauté : plus besoin de régler le volume, le casque est capable d’analyser l’environnement sonore.

Bose, Sony, Jabra

« Est-ce que je suis dans les transports ou dans l’open-space? En fonction (de cela), la qualité va s’adapter de façon autonome pour permettre par exemple d’entendre une annonce à la gare ou un collègue au travail, sans être coupé du reste du monde », poursuit Anthony Morel. De quoi se débarrasser des bruits de photocopieuses, claviers et ragots de rentrée au bureau , souvent « source de déconcentration et de fatigue chronique». Toutes les grandes marques s’y sont mises comme Bose, Sony, ou encore Jabra.

Dans le même registre mais sous forme d’écouteurs, un concept similaire a été développé par la start-up Orosound. « Plus discrets, ils ont aussi la capacité d’analyser l’environnement sonore grâce à un collier qui analyse et filtre les bruits que je veux entendre ou non », et ont l’avantage d’être « moins asociaux que les casques ».

Gaëlle Ohan-Tchelebian