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Les syndicats de la SNCF "gonflés à bloc", selon Martinez

Philippe Martinez a de nouveau estimé que les cheminots n'étaient "pas des privilégiés".

Philippe Martinez a de nouveau estimé que les cheminots n'étaient "pas des privilégiés". - Ludovic Marin - AFP

Le leader de la CGT a réaffirmé que la réponse des cheminots sera "à la hauteur de l'attaque" du gouvernement.

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a déclaré ce mercredi que le statut des cheminots n'était "pas négociable" et assuré que les syndicats étaient "gonflés à bloc" dans le bras de fer engagé avec le gouvernement sur la réforme du groupe ferroviaire.

"On est gonflés à bloc!", a-t-il assuré sur France 2, au lendemain de la décision des syndicats de la SNCF de donner une chance à la concertation avec le gouvernement, avant d'arrêter, le 15 mars, une éventuelle date de grève.

Pour lui, cette décision "n'est pas un signe de faiblesse des syndicats": "le gouvernement dit qu'il veut discuter, on va voir s'il veut réellement discuter". Soit la concertation "sera un dialogue", soit ce sera "un monologue" et "là, les cheminots se fâcheront".

"Les cheminots ne sont pas des privilégiés"

Philippe Martinez assure que les syndicats ont décidé de prendre Emmanuel Macron "au mot" sur sa volonté de dialogue. La "réponse" des syndicats "sera à la hauteur de l'attaque" du gouvernement, a-t-il prévenu.

Il trouve "proprement scandaleux" le fait que l'exécutif laisse entendre qu'"un statut est un privilège. Les cheminots ne sont pas des privilégiés", a-t-il dit. Le statut "n'est pas négociable", a-t-il ajouté. "Qui peut me faire la démonstration - je mets au défi le Premier ministre et je suis prêt à débattre avec lui - que les problèmes de la SNCF, c'est le statut des cheminots?"

Le leader de la CGT a rappelé qu'une "journée d'action", avec grèves et manifestations, était prévue le 22 mars, simultanément avec la fonction publique.

Y.D. avec AFP