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Les téléphériques Poma passent des montagnes aux villes françaises

À Toulouse, c'est le projet d'un groupement d'entreprises mené par Poma qui réalisera un téléphérique urbain, qui doit entrer en service début 2020.

À Toulouse, c'est le projet d'un groupement d'entreprises mené par Poma qui réalisera un téléphérique urbain, qui doit entrer en service début 2020. - SMTC-Tisséo

Orléans et Toulouse ont opté pour le téléphérique comme transport urbain. Ces deux villes ont retenu les cabines tractées par câble de Poma. Cette ETI iséroise, un des leaders mondiaux du secteur, accélère sa diversification au-delà du marché du tourisme, entamée hors d'Europe.

En descendant de leur montagne pour conquérir la ville, les téléphériques ouvrent une diversification prometteuse à leurs concepteurs. Après Brest, première ville de l’Hexagone à avoir inauguré un téléphérique urbain (avec un système d’origine suisse) en novembre 2016, Toulouse et Orléans ont, coup sur coup, opté pour ce mode de transport collectif pour desservir certains de leurs quartiers. Ces deux dernières villes font le bonheur de Poma et ses 286 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2015, dont les larges cabines tractées par câble ont été retenues.

Pour cette ETI originaire de l'Isère, figurant parmi les pionniers mondiaux du téléphérique, ces deux contrats décrochés dans l'Hexagone confirment le succès de sa diversification hors des marchés du tourisme, entamée depuis quelques années hors d'Europe dans le transport collectif urbain.

Séduites par l'empreinte écologique réduite de ce nouveau mode de transport urbain, les métropoles l'envisagent comme un moyen d’intermodalité, s’insérant dans un réseau de transport public existant. C’est dans cette perspective que le téléphérique intéresse de plus en plus de collectivités locales, y compris en France. 

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Frédéric Bergé
https://twitter.com/BergeFrederic Frédéric Bergé Journaliste BFM Éco