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Libération des dirigeants d'une usine automobile dans le Doubs

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STRASBOURG - Les salariés de l'entreprise EAK, un équipementier automobile de Valentigney (Doubs), ont libéré jeudi vers 01H30 les trois cadres...

STRASBOURG (Reuters) - Les salariés de l'entreprise EAK, un équipementier automobile de Valentigney (Doubs), ont libéré jeudi vers 01H30 les trois cadres dirigeants séquestrés depuis une trentaine d'heures, annonce la préfecture du Doubs.

Les négociations sur le montant des primes supralégales de licenciement reprendront vendredi sur le site en présence de l'inspecteur du travail, a-t-on appris de même source.

"Tout le monde est allé se coucher à une heure trente du matin avec un accord pour recommencer les discussions vendredi après-midi", a dit à Reuters Vanina Nicoli, directrice de cabinet du préfet.

Coentreprise entre le Français Faurecia, filiale de PSA, et le Suédois Autoliv, filiale d'Electrolux, l'usine de ceintures de sécurité et d'airbags doit fermer d'ici la fin 2011.

Les syndicats demandent une prime supralégale de 30.000 euros pour les 92 salariés plus 10.000 euros en compensation des pertes de salaires occasionnées, selon eux, par le chômage partiel auquel ils sont soumis depuis septembre 2008.

La direction propose 5.000 euros, selon le syndicat Force ouvrière.

Le directeur du site, le directeur des ressources humaines et le directeur de la production ont été retenus par les salariés mardi soir, à l'issue de ce qui devait être la dernière réunion de négociation du plan de sauvegarde de l'emploi.

Ils ne souhaitaient pas reprendre les discussions tant qu'ils n'étaient pas libérés.

Gilbert Reilhac, édité par Clément Guillou