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Livraison: Fnac-Darty s'engage à faire plus fort qu'Amazon

Le groupe français va désormais assurer la livraison de ses clients en J+1. Il proposera en plus l'installation du matériel au domicile du client.

Fnac-Darty veut peser sur le marché de la vente en ligne. Pour concurrencer le géant Amazon Prime, le groupe français spécialisé dans la distribution de matériel électroménager et dans la culture s’apprête à lancer son nouveau service de livraison, rapporte Le Parisien.

En effet, à quelques jours du début de la Coupe du Monde, événement propice à la vente de téléviseurs, Fnac-Darty va proposer la livraison à J+1 sur 80% du territoire. En clair, l’enseigne s’engage à livrer dès le lendemain tout produit commandé la veille avant 20 heures, voire avant 22 heures à Lyon, Marseille et en Ile-de-France.

À titre de comparaison, la livraison à J+1 est aujourd’hui possible pour les commandes effectuées avant 11 heures, la veille, chez la plupart des concurrents, et jusqu’à 17 heures chez Amazon. Même si le géant américain propose des livraisons le soir même en région parisienne, à Lille, Lyon et Marseille. Le nouveau système mis en place par Fnac-Darty est "un service unique en France et quasi unique en Europe", assure Olivier Theulle, directeur des opérations du groupe.

Installation gratuite

Et le groupe français ne s’arrête pas là. En plus d’un système de livraison plus efficace, il fait la promesse d’installer gratuitement le produit au domicile du client, y compris le gros électroménager. "Tout cela nécessite une chaîne très professionnelle, un travail de précision et beaucoup d’opérations complexes", explique Olivier Theulle.

Pour remplir ses objectifs, le groupe Fnac-Darty peut compter sur ses sept entrepôts XXL répartis en région parisienne et lyonnaise où sont stockés l’ensemble de ses produits, dont les téléviseurs qu’il espère vendre en masse à deux semaines et demi de la Coupe du Monde. L’impact de l’événement sportif "devrait être de l’ordre de 100.000 à 150.000 télévisions", a estimé dans Le Télégramme Pascal Chevallier, permanent de l’Afnum (association des industries numérique).

P.L