Cette semaine, dans la catégorie "Economie Collaborative", découvrez l'entreprise "Luckyloc".
Face aux services de location courte durée opérés par les loueurs traditionnels (Avis, Hertz, Europcar, National Citer, ...), de plus en plus de solutions alternatives se développent. Elles répondent à une triple demande des utilisateurs : rationaliser leurs déplacements, faire des économies et enfin, limiter autant que possible leur empreinte écologique. En France, le marché de l'autopartage s'est donc considérablement développé ces dernières années.
Dans son dernier rapport sur le sujet, l'Ademe dénombre environ une dizaine d'acteurs clairement identifiés sur ce marché (services Autolib' en région parisienne, Ouicar, Drivy, etc.), et estime à 24.000 le nombre de véhicules dédiés à cette pratique.
De nouveaux acteurs pour contrer cette concurrence
L'Observatoire de l'Association Nationale pour la Formation Automobile estime qu'avec l'arrivé de ces nouvelles pratiques, le secteur de la location courte durée à connu une baisse d'activité significative entre 2003 et 2005 et a perdu 30% de ses emplois salariés entre 2001 et 2008. Pour enrayer cette tendance, certains loueurs ont revu leur politique tarifaire et d'autres acteurs sont venus les rejoindre sur leurs terres.
C'est le cas de la jeune entreprise "Luckyloc", fondée en 2012. Ses deux co-fondateurs, Claire Cano et Idris Hassim se sont inspirés du concept du "drive away". Concrètement, l'idée est de se déplacer à moindre coût en rapatriant les véhicules des loueurs professionnels dans leurs agences. Ainsi, en s'accommodant de quelques contraintes, le client peut bénéficier d'une location de véhicule particulier ou d'utilitaire moyennant un euro.