BFM Business
BTP

Logements étudiants: les prix flambent à Paris et Marseille

La demande sur les logements de petites surfaces est très forte.

La demande sur les logements de petites surfaces est très forte. - -

Les loyers des petites surfaces dans les villes étudiantes continuent d'augmenter. A Marseille et Paris, la hausse s'est élevée à 10% cette année. La conjoncture a pesé sur ce phénomène.

Un étudiant consacre plus de la moitié de son budget à payer son logement, estime le syndicat UNEF. Et la facture risque d’être plus salée pour certains. Selon le baromètre publié par Location-etudiant.fr ce 27 août, les loyers des petites surfaces dans les villes étudiantes continuent d’augmenter en cette rentrée 2013.

A Paris et Marseille, les loyers sont en hausse de 10 % par rapport à l’année dernière. Dans la capitale, le loyer moyen pour un studio s’élève à 740 euros, tandis qu’un deux pièce se négocie à 1.203 euros. Dans la cité phocéenne, le loyer moyen pour un studio s’établit à 510 euros et le deux pièces 698 euros.

La loi de l'offre et la demande

Pour Brice Boullet, fondateur du site logement-etudiant.fr, les augmentations qui ont touché cette catégorie de logements s’expliquent par un phénomène conjoncturel. Car les étudiants ne sont plus les seuls à se positionner sur ce créneau.

"On a des familles monoparentales, des primo-accédants qui malheureusement ne peuvent se loger que dans des petites surfaces, cela fait une demande sur ces types de logements qui est très importante", explique-t-il.

"On trouve donc deux familles de locataires pour la catégorie des studios deux pièces, donc forcément cela fait augmenter les loyers", conclut le fondateur.

Mais quelques villes étudiantes restent quand même à l’écart de cette flambée des prix. Le baromètre établit notamment Poitiers, Nantes, Rouen, Strasbourg et Bordeaux comme les villes les plus abordables, avec dans certains cas, un recul des loyers par rapport à l’année dernière.

Judith Chetrit avec BFMbusiness.com