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Louis Gallois: "L'État est un investisseur avisé"

Louis Gallois était l'invité de BFM Business mercredi 3 février.

Louis Gallois était l'invité de BFM Business mercredi 3 février. - BFM Business

Invité de BFM Business mercredi 3 février, le président du conseil de surveillance de PSA a défendu la stratégie du gouvernement, qui va participer à l’augmentation de capital de Vallourec.

Fallait-il que le gouvernement intervienne financièrement en faveur de Vallourec? Voilà la question qui agite les milieux économiques, après l’annonce de la participation de l’État à l’augmentation de capital du groupe français. Par le biais de Bpifrance, les pouvoirs publics vont en effet investir environ 300 millions d’euros dans le fabricant de tubes sans soudure.

Plutôt une bonne idée, d’après Louis Gallois, le président du conseil de surveillance de PSA et invité de BFM Business mercredi. "Le fait que l’État intervienne ne me choque absolument pas. Aux États-Unis, Obama est venu au secours de l’industrie automobile, le gouvernement britannique a volé au secours de Royal Bank of Scotland, de Lloyd’s, etc.", a ainsi déclaré le dirigeant.

"Qu'on aide Vallourec ne me choque pas"

"Regardez PSA: l’entreprise était en très grande difficulté en 2012. La banque ne pouvait plus emprunter. L’État a alors garanti 7 milliards d’emprunts de la banque. Et vous voyez le formidable redressement que cela a permis?"

"Pourquoi Vallourec a des difficultés? Parce que le secteur pétrolier souffre énormément, puisque le prix du baril ne justifie pas l’exploration", a-t-il poursuivi. "Qu’on aide cette entreprise à traverser une phase difficile ne me choque pas, surtout que je constate que l’État intervient aux côtés de Nippon Steel. Cela veut dire que c’est un investisseur avisé".

Y.D.