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Ma French Bank : « le marché de la néobanque n’est pas saturé »

Alice Holzman, Directrice générale de Ma French Bank, la banque en ligne de la Banque postale, évoque le lancement de cette nouvelle plateforme.

Une néobanque de plus ? Sur le plateau de Good Morning Business, la Directrice générale de Ma French Bank, la banque en ligne de la Banque postale, veut profiter de la notoriété de sa maison-mère pour frapper fort sur ce secteur. « Le marché est foisonnant : plus d’une dizaine d’acteurs sont nés sur les trois dernières années. Maintenant, il est encore émergeant. Seuls 6,5% des Français ont un compte dans une néobanque » rappelle Alice Holzman. « Il n’y avait pas d’urgence à se lancer. La dynamique est très forte mais on ne peut pas dire qu’il soit saturé et qu’on arrive trop tard. »

Pour se démarquer, « Ma French Bank va jouer de son appartenance au groupe La Poste » explique-t-elle, évoquant la possibilité d’ouvrir un compte depuis un des 2000 bureaux de poste partenaires.

Pas de « chasseurs de primes »

Quant au modèle, il se différencie des acteurs déjà présents par une offre payante et non gratuite comme la plupart des concurrents. « Le totalement gratuit n’existe jamais » juge Alice Holzman. « Dès que je vais sortir du cadre général, ça va devenir payant. Le choix qu’on a fait, c’est une somme modique sans coûts cachés. »

Pas de primes de bienvenue non plus car elles « attirent les chasseurs de primes » qui ouvrent un compte et potentiellement le ferment. « La Banque postale n’a pas besoin de prouver qu’elle est une banque, d’acquérir des clients à beaucoup de frais. On veut des clients qui sont satisfaits de nos services » tranche la patronne de la néobanque. Reste à savoir si Ma French Bank peut transformer l’essai.