BFM Business
Culture loisirs

Meccano passe sous pavillon canadien

Meccano a vendu plus de 250 millions de boites de jeux

Meccano a vendu plus de 250 millions de boites de jeux - -

La mythique société française vient d'être rachetée par le canadien Spin Master, selon Le Figaro du 12 août. Le montant de la transaction n'a été dévoilé.

Meccano n'est plus français. L'entreprise qui depuis des générations conçoit et fabrique les célèbres jeux de construction en métal vient d'être rachetée par le groupe canadien Spin Master, selon une information du Figaro du 12 août.

Ce spécialiste des figurines et engins radiocommandés a racheté, pour un montant non dévoilé, la totalité du capital, soit 51% détenus par Ingroup (holding familiale) et 49% de 21 Centrale Partners (fonds de la famille Benetton).

Usine automatisée

"Nous étions très intéressés par une marque comme Meccano qui bénéficie d'une excellente notoriété et crée des revenus récurrents, précise Anton Rabie, codirigeant de Spin Master. "Nous y apporterons notre sens de l'innovation et du design et le dynamisme d'un groupe en croissance annuelle de 20%", ajoute-il.

L'équipe dirigeante de Meccano s'est engagée à rester deux ans "L'usine a été automatisée en 2005-2006 et c'est une excellente plate-forme logistique pour l'Europe", explique Michael Ingberg, directeur général de Spin Master.

Le titre de l'encadré ici

|||Meccano a été créé en 1901. Frank Hornby, son créateur, a inventé le jeu de construction en 1898 à Liverpool. En 1979, la société mère anglaise disparait et c'est la filiale française qui continue de fabriquer le Meccano.

Un peu plus de cent ans plus tard, près de 250 millions de boîtes de jeux ont été vendues. Meccano est présent dans plus de 50 pays.

Aujourd'hui, Meccano possède une usine à Calais (Pas-de-Calais) et compte 75 salariés en France, mais réalise l'essentiel de sa production en Chine. En 2012, le chiffre d'affaires de la société s'est établi à 40 millions d'euros. Mais elle serait endettée à hauteur de 8 millions d'euros selon les syndicats.

Diane Lacaze