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Menace de grève à la SNCF la semaine prochaine

La fédération CGT annonce avoir proposé à la CFDT et à l'Unsa d'appeler les cheminots à la grève dans la semaine du 6 avril pour obtenir d'urgence l'ouverture de négociations à la SNCF. /Photo d'archives/REUTERS

La fédération CGT annonce avoir proposé à la CFDT et à l'Unsa d'appeler les cheminots à la grève dans la semaine du 6 avril pour obtenir d'urgence l'ouverture de négociations à la SNCF. /Photo d'archives/REUTERS - -

PARIS - La fédération CGT annonce avoir proposé à la CFDT et à l'Unsa d'appeler les cheminots à la grève dans la semaine du 6 avril pour obtenir...

PARIS (Reuters) - Les fédération CGT et CFDT des cheminots ont déposé des préavis de grève reconductible à la SNCF à partir du 6 avril au soir, a-t-on appris de source syndicale.

L'appel de la CFDT ne concerne que les agents de conduite et les contrôleurs alors que celui de la CGT vise également à mobiliser ce jour-là les agents du fret.

En outre, la CGT, syndicat majoritaire, a déposé un autre préavis pour le 8 avril concernant les autres catégories de cheminots, comme les guichetiers et les agents du matériel.

"Nous avons déposé des préavis spécifiques, en regardant les problèmes métier par métier. Notre préavis concerne les agents de conduite et les contrôleurs", a dit à Reuters Dominique Aubry, secrétaire général adjoint de la CFDT.

La CGT avait annoncé avoir proposé à la CFDT et à l'Unsa d'appeler les cheminots à la grève dans la semaine du 6 avril pour obtenir d'urgence l'ouverture de négociations à la SNCF.

Mais l'Unsa semble avoir décliné la proposition, selon une source syndicale.

La CGT explique avoir déposé, comme la CFDT, une demande de concertation immédiate à laquelle la direction n'a pas répondu.

"En refusant de répondre aux revendications posées dans le cadre de la concertation obligatoire, la direction de la SNCF a clairement fait le choix de l'affrontement", estime-t-elle dans un communiqué.

Pour la CGT, les négociations doivent porter sur la situation du fret, les restructurations, l'emploi, les salaires et les conditions de travail, précise le communiqué.

Le 23 mars, 34% des cheminots, selon les syndicats, avaient participé à une grève de 24 heures dans le cadre d'un journée de mobilisation intersyndicale.

Pour la CGT, cette mobilisation témoigne du "climat social fortement dégradé" au sein de la compagnie.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse