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Montebourg espère que l'accord chez Renault "fera des petits"

Arnaud Montebourg a salué "le premier mouuvement de relocalisation d'un constructeur national"

Arnaud Montebourg a salué "le premier mouuvement de relocalisation d'un constructeur national" - -

Le ministre du Redressement productif s’est réjoui, ce jeudi 7 mars, de la prochaine signature de l’accord sur la compétitivité des usines françaises de Renault, entre la direction et ses salariés. Il a estimé que ce texte "a une valeur d’exemplarité".

Rarement Arnaud Montebourg n’aura été aussi dithyrambique sur une société du CAC40. A l’occasion d’une conférence de presse, organisée ce jeudi 7 mars, le ministre du Redressement productif a fait les louanges de l’accord de compétitivité portant sur les usines française de Renault.

Ainsi pour Arnaud Montebourg: "c'est un événement considérable car c'est la première fois qu'il y a un mouvement de relocalisation d'un constructeur national", a-t-il déclaré.

"J'espère que l'accord sera imité, qu'il fera des petits (...) il a une valeur d'exemplarité car il est possible de rendre nos usines très attractives, y compris pour des constructeurs étrangers qui n'avaient pas idée de venir construire en France", a–t-il ajouté.

"Le débats sur le diesel est clos"

Le texte va être prochainement signé, la direction ayant réussi à obtenir le soutien de deux syndicats (FO et CFE-CGC) représentant à eux deux largement plus que les 30% des voix au sein des élections professionnelles, condition requise pour valider l'accord. La CFDT a, ce jeudi après-midi, également fait savoir qu’elle approuverait le plan, ce qui portera à 64% les voix favorables à l'accord.

Selon les termes de l’accord, Renault ne fermera aucune usine d’ici à 2016 et s’engage à augmenter sa production hexagonale de 100.000 véhicules par an. En contrepartie les salaires seront gelés en 2013, le temps de travail sera augmenté de 6,5% par an et 7500 postes seront supprimés.

Grâce à cet accord, le constructeur français espère économiser plus de 500 millions d'euros par an, soit 300 euros par véhicule produit.

Concernant par ailleurs les éventuels mesures sur la fiscalité du diesel, Arnaud Montebourg a été lapidaire : "Le débat est clos", a-t-il affirmé.

J.M.avec agences